Deuxième grosse révélation qui n’est pas non plus une surprise, c’est le retour de Rousseau sous les traits d’une nouvelle actrice plus jeune ressemblant un peu à Virginie Ledoyen version La plage de Danny Boyle. Dès qu’on entend parler français, on sait quand on se trouve, c’est à dire au moment de l’arrivée du groupe de Rousseau sur l’île. Et à partir de ce moment là tout s’emboite. Le fameux virus dont parlait Rousseau est sans doute ce qui touche Charlotte, Myles mais aussi Juliette. Je pensais au départ que cela touchait uniquement les gens extérieurs à l’île, comme une sorte de protection naturelle et infaible contre l’envahisseur, mais cette théorie élaborée en deux secondes durant l’épisode tombe vite à l’eau car Juliette semble en soufrir aussi. Reste à savoir évidemment combien de temps cette phase temporelle va durer car pour le moment nos voyageurs du temps ne sont jamais restés deux épisodes au même endroit.
A Los Angeles, il ne se passe finalement pas grand chose mais malgré la présence de Jack et de Kate, j’ai trouvé cela plaisant. On se laisse emporter par l’action même si là aussi il n’y a rien de surprenant. L’avocat étant au service de Ben. Il s’agit donc là d’un simple stratégème de manipulation de Ben pour faire peur à Kate. Comme rien n’est fait au hasard, on nous ressort la mère de Claire mais je me demande bien à quoi elle pourra bien servir par la suite. Néanmoins elle va forcément commencer à se poser des questions car Jack lui en dit à la fois trop et trop peu sur Aaron. Mais y a t’il vraiment une vraie piste à ce sujet ? J’en doute un peu. De toute façon, le temps presse pour Ben et les Oceanic six et à mon avis les choses peuvent aller très vite. Locke pense que la solution pour ramener tout le monde se trouve à la station de l’Orchidée. Et à mon avis, on se dirige vers un genre de contraction temporelle. C’est comme cela que je vois les choses depuis le début et je serai surpris si on allait vers quelque chose de différent. Ainsi si pour les Oceanic 6 il s’est déroulé trois ans, j’ai dans l’idée qu’il ne se sera écoulé que quelques semaines (voir moins) pour le reste des rescapés restés sur l’île. Il faudra alors savoir ce qu’il se passera ensuite. Le temps va t’il revenir à la normale ou seront il bloqués à une époque ? Tout cela est vraiment très flou mais le potentiel est en tout cas toujours aussi énorme. La preuve, c’est toujours aussi amusant d’imaginer ce qui va arriver par la suite. Et détail tout personnel, j’ai fait des bonds en voyant le nom de Stéphanie Niznik (Nina Feeney dans Everwood). Certes elle n’a pas un grand rôle, mais ça fait toujours plaisir de la revoir.
Conclusion : Après avoir été réellement surpris par la tournure des événements durant les deux premiers épisodes, ce nouveau type de narration commence à me plaire. En fait, il suffit d’entrer dans le mécanisme, de se laisser une nouvelle fois guider par la série en lui faisant confiance, sans pour autant rester passif. Lost a toujours été une série qui lance des défis à ses téléspectateurs, qui fait confiance à ses derniers. Et une nouvelle fois, la série n’a’pas peur de nous bousculer et j’avoue l’avoir été. Je me suis demandé après le 5.01 où la série nous entrainait, ce qui lui arrivait, n’était elle pas là en train de sombrer ? Aujourd’hui sans vraiment comprendre, on y voit plus clair la série est pour moi toujours aussi passionnante et bien écrite. Qui plus est, il me tarde de voir le retour des Oceanic six sur l’île, je pense que c’est ce que l’on veut tous et cela est une motivation supplémentaire. Au final, l’épisode ne sert pas à grand chose mais il reste plaisant, prenant et il prépare le(s) suivant(s) entre l’expédition des français, le virus et la destinée de Locke qui nous le dit bien, il veut ramener les évadés sur l’île même s’il doit en mourir.