l'exil

C'est une pièce unique, 18 M2,
avec douche- wc toilettes séparés!
je n'avais pour tout dire , une table de jardin,
un matelas, une chaise , tout dire, presque rien.
parti comme un voleur, un exil forcé,
c'était la rue ou ça, le choix était pipé!
quand tombe le malheur sùr tu restes seul,
pour vivre à l'hotel fallait qu'ils le veulent,
pour payer trois semaines et meme dépasser!
fallait dormir au sol pour économiser.
surtout ne pas se plaindrre, dire que c'est royal,
et dire toujours oui, oublier tout ce mal,
et ces mots mal dits, ces phrases assassines,
et ces repas volés dan un coin de cuisine!
surout rester de marbre et semblant d'être digne,
mais d'en arriver là est proche de l'abyme!
personne de penser ni se dire quoi faire,
et juste accepter qu'un père te mette à terre!
rester droit, souffrir puis se taire,
souhaiter en silence qu'il périsse en enfer!
souvent à la mosquée j'allais me recueillir,
et là trouver un coin , manger et puis dormir,
pour eux j'étais ici en mal de présence,
juste là, j'étais bien ce petit bout de france!
tous les mois il falliat aller au controleur
judicaire s'entend et lui parler une heure
et montrer pate blanche et de totu document
elle controlait tout , mes dires évidement!
de marseille j'ai connu que cette rue déserte,
et un bar en coin, laverie, supérette,
une ou deux bonnes âmes connues à mon travail,
bourré des ces médocs, un peu mieux que la paille!
et lire du coran, et croire et prier,
fut mon abécédaire ma force ma moitié,
et la hargne au corps s'engager et lutter
pour un demain meilleur et chez moi retourner!
exil