- Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a déclaré que la CGT allait "poursuivre la mobilisation", dans des formes qui restent à définir, au lendemain de l'intervention radiotélévisée de Nicolas Sarkozy.
Les syndicats français doivent se réunir lundi prochain pour définir les suites à donner à la manifestation interprofessionnelle du 29 janvier qui a réuni entre un et 2,5 millions de personnes selon les sources.
L'enjeu pour les syndicats sera notamment de déterminer si une journée d'action doit avoir lieu avant la réunion prévue le 18 février à l'Elysée entre les partenaires sociaux.
"Ce qui est clair pour moi, c'est qu'il faut poursuivre la mobilisation sinon on reste dans ce flou", a déclaré Bernard Thibault sur Europe 1.
"Tout ce qui peut être fait avant le 18 dans les entreprises, les branches professionnelles, pour réinsister sur le fait que les salariés exigent des mesures concrètes sur la base de la plateforme des huit syndicats, pourra être autant de points d'appui pour nous lorsque nous nous retrouverons à la table des négociations le 18."
Remarquant que le 18 est "le numéro des pompiers", Bernard Thibault a prévenu: "Le 18, nous ne jouerons pas le rôle des pompiers."
Revenant sur l'intervention du chef de l'Etat, le patron de la CGT a dénoncé l'absence de mesures concrètes pour le pouvoir d'achat des salariés et l'annonce de la suppression de la taxe professionnelle en 2010.
"S'agissant des décisions concrètes, le Medef mène huit milliards à zéro", a-t-il déclaré en référence au montant estimé de la taxe professionnelle. "S'agissant des revendications des salariés, on renvoie à des discussions ultérieures."Philippe MARX - Agir ! Réagir !