Il est difficile en peu de mots de définir la carrière de Pierre Perrigault (photo de droite). Je dirais qu'engagement, rigueur, passion sont les mots qui caractérisent son
engagement professionnel, amitié, fidélité, constance pour ce qui concerne l'homme, exigence sans faille envers lui-mème, envers ses choix de diffusion.
Pierre a fait ses études à l'école Boulle, cette école qu'il a toujours soutenu, et encouragé. Les anciens
élèves, et maintenant l'aménagement des nouveaux locaux; et dont il défend les valeurs fondamentales, rigueur professionnelle et de qualité de travail.
Et puis sa compagne Alice, fidèle au poste, ses enfants, présents ou non dans le travail, mais toujours dans
son esprit, son équipe dans la galerie et ses monteurs au dépôt, tous entourés avec un soin du détail qui font de cette galerie MFI un endroit unique.
Son positionnement professionnel clair, sa ligne de conduite en a fait un partenaire apprécié des industriels des grands noms du design depuis des années, à un point tellement qualitatif que le
Musée des Arts décoratifs l'invite, et marque bien là une
juste reconnaissance de ce travail.
Photos Célia Chabin, MFI.
Et il est étonnant
que la revue Ideat juste au même moment signe un article "rétrovision sur le design français" et n'informe pas les lecteurs de cette rétrospective importante dans son article... las.... la
politesse de comportement n'est pas donnée à tout le monde!
Fermigier, Prouvé, Paulin et bien d'autres témoignent .... Le design n'est pas seulement une rétrospective dans un journal hors de prix bon chic bon genre, mais une histoire d'hommes, de soutien,
de complémentarités professionnelles pour arriver à vivre dignement de son art, le promouvoir comme mobilier à vivre dans les maisons et les bureaux, avec la qualité de fabrication qu'il convient
.... beau, utile, bien fabriqué, cela exige un engagement de tous les instants à tous les niveaux, de la conception à la diffusion vente, et rester constant .... pendant des années.
Courrez au Musée des Arts décoratifs à la galerie d’actualité pour apprécier cette rétrospective dont Frédéric Beauclair signe la scénographie, hâtez-vous, c'est jusqu'au 15
février.