États-Unis - Une équipe de chercheurs de l’université Johns Hopkins de Baltimore vient d’expliquer comment la variation d’un gène influence les délires associés à la schizophrénie.
Neuregulin 3 est un nouveau gène qui contribuerait à la schizophrénie. Cette affection regroupe pas moins de soixante-treize symptômes différents, que chaque malade ne partage pas avec d’autres : les gènes qui lui sont associés sont donc nombreux et différents selon les malades.
Les scientifiques ont séparé tous les symptômes en neuf facteurs distincts. En utilisant les échantillons d’ADN de plus de 450 malades, de leurs proches parents, et de non-malades, l’équipe de chercheurs a analysé plus particulièrement une région du chromosome 10 déjà visée pour son implication dans la maladie, afin d'essayer de relier certains de ses composants à la maladie. Treize des vingt composants les plus significatifs pour chacun des neuf facteurs sont situés sur le gène Neuregulin 3.
Les chercheurs veulent désormais suivre la piste de ce gène et rechercher les variantes rares qui pourraient aussi contribuer à la maladie.