Mon dernier billet traitait des clones américains. Vous savez maintenant qu’au Canada, on a aussi des banquiers, financiers et administrateurs qui s’octroient des salaires mirobolants tandis que leurs entreprises sont sur le derrière.Il n’y a pas qu’Henri-Paul et des sous-ministres qui ont des primes pour avoir bâillé ou savoir nouer une cravate. Il y a aussi l’ancien recteur de l’UQAM et son fiasco immobilier. Il y aussi l’honorable président de la Banque Laurentienne Réjean Robitaille et le majestueux Louis Vachon de la Banque Nationale. Je ne vois pas de différence avec l’ancienne gouverneure générale Lise Thibeault qui avait mis la province sur la carte… de crédit! Ce genre de banquier-profiteur, ne passe plus aux Etat-unis. Des primes sur des objectifs à court terme favorisent les abus et les manipulations. Et ils ne se sont pas gênés. Si des banquiers sans scrupule encaissent des payes de 5 millions sans même savoir déjouer un goaler, c’est parce que leur conseil d’administration est trop insignifiant et le permet. Les clients n’ont pas à rester clients s’ils sont contre!
Barak Obama vient de redefinir le mot SALAIRE. Ainsi, les dirigeants des banques soutenues par les plans de sauvetage se voient imposer un plafond salarial de 500 000! Et vlan. Quel beau message. Je vais verser une larme! Tu veux quêter et t’as de la grosse pépeine parce que tes «stratégies de risque de gambler anonyme» coule ton institution? Ne viens pas toucher à l’argent destiné aux emprunteurs sérieux et aux clients!
Aurons-nous le même courage au Canada? Il le faudrait. Car, je vous le rappelle, TOUTES nos grandes banques ont profité des largesses du gouvernement canadien. Si Barak peut le faire…