Un journalise a demandé hier soir à Nicolas Sarkozy s'il pensait à 2012 (comme s'il n'y avait pas d'autres questions à poser!). Il a répondu ne vouloir prendre aucun engagement sur une éventuelle candidature à un deuxième mandat. Il a précisé que son "métier est très difficile, qu'il faut beaucoup d'énergie, beaucoup de force pour le faire."
Tant qu'à l'interroger sur son futur, les journalistes auraient pu lui demander ce qu'il ferait s'il ne se représentait pas? Comme on ne l'imagine guère en conférencier (son français pitoyable et surprenant pour un avocat ne l'y incite certainement pas) et qu'on ne le voit guère plus terminer en agent de relations publiques pour Carla Bruni, que lui reste-t-il? La présidence de l'Europe? Mais cela ne dépend pas de lui. A défaut, je l'imagine bien se reconvertissant en présidant d'un grand groupe industriel à dimension mondiale comme Areva. Mais peut-être n'est-ce pas assez brillant pour un homme qui a montré qu'il savait viser loin et qu'il détestait l'ombre. Ceci en tout cas devrait inciter à regarder les décisions qu'il va prendre dans les mois qui viennent sous cet angle.