Au rayon des échecs, la taille du mot "français" (situé entre "c'est" et "qu'on", en dessous de "banques") qui ne frappe pas l'oeil (même s'il reste imposant) et qui n'a donc pas du accrocher l'oreille de nos concitoyens... d'où la sensation largement partagée d'un Président encore trop distant des problèmes des français (à tord ou à raison). Les mots "chômage", "emplois" relégués au second plan sur le schéma (en bas), ou encore "pouvoir d'achat" qui n'apparaît même pas. Ici aussi, Nicolas Sarkozy n'aura donc pas su répondre directement aux attentes exprimées dans la rue Jeudi dernier.
Nicolas Sarkozy et ses équipes de communiquants ont sans doute réussi là où ils souhaitent frapper en adoptant un ton réellement pédagogue. Pas sûr en revanche que cette intervention ait collée aux attentes directes des français...
EDIT:A lire aujourd'hui l'hebdomadaire Vendredi dans lequel je tiens le rôle d'invité de la semaine. Ce sera qui plus est l'occasion de lire de nombreux billets issus des blogs du réseau Kiwis.