Barack Obama vient de limiter le revenu des patrons des entreprises américaines aidées par l'Etat à 500 000 $.
Outre que le chiffre est élevé, j'imagine qu'il y a encore assez de failles pour qu'ils puissent se servir par d'autres moyens.
Mais bref, ce qui me frappe, c'est que des propositions qualifiées de totalement utopistes il y a quelques mois, sont tout à coup possibles et en partie mises en œuvre.
Sur la même logique de défense de l'intérêt collectif, de non-obscénité des revenus, on peut rapidement mettre en place le revenu maximal autorisé. Ceux (entreprises et dirigeants) qui ne touchent pas directement d'argent public en profitent ou en ont profité de manière diffuse (école, formation, santé, infrastructures, droit...) et méritent tout autant de limiter/partager leurs ressources quand celles-ci sont si visiblement superflues. Reste à discuter démocratiquement du seuil retenu.
Oui, je sais c'est utopiste, mais il semble qu'un peu de volonté politique soit encore possible.
Laurence Parisot ne s'y est d'ailleurs pas trompée, cela crée un dangereux précédent pour elle et ses amis.