Obama vient de décider de plafonner, fort logiquement, les revenus des entreprises redressées gràce à l'intervention de l'État américain.
Curieusement, cette nouvelle a été bien reçue par le peuple américain, pourtant peu friand d'un état interventionniste en matière d'économie. Il faut dire que les récents scandales financiers et l'indécence des primes auto octroyées à des dirigeants dont l'incompétence flagrante venait de s'illustrer a peut être permis ceci.
On pourrait se dire que notre bon Medef, si farouchement american friendly le reste du temps s'empresserait de demander à Sarkozy d'adopter des mesures similaires.
Ben oui, on est naif des fois. Heureusement Lolotte Parisot remet les pendules à l'heure. Oui à l'injection de fonds étatiques pour sauver les miches grassouillettes de quelques amoureux du marché libre en pleine déconfiture, non à des plafonnements de salaires, porte ouverte à une soviétisation de l'économie.
En résumé, donne l'oseille et tire toi. Sinon, au passage, Lolotte réfute tout cynisme de la gestion des délocalisations. Not' bon patronnat a du coeur et jammais il n'aurait le machiavélisme de délocaliser en douce sous prétexte de crise.
Sinon, bof, toujours la même chanson, nous y en a vouloir de sous, moins de prèlevements, le baratin habituel.
La crise a montré l'inanité totale du bréviaire néo libéral, mais pour que le Médef l'admette...
Parisot nous prend pour des jambons, comme le Baron avant elle, rien de nouveau, chez ces pseudos entrepreneurs, autoproclamés forces vives, alors qu'ils ne sont que des héritiers, des anachronismes parasitaires incrustés dans la société.
Pas regardé le discours du nano ce soir, mais bon, y avait pas grand chose à en attendre