Plus la peine d'écrire,ni de crier sa peine,Et que nul navire ne puisse accoster.
nul soupir nul sourire ne pourra arrêter,
cette malice vaine qui nous met en danger!
Et l'occident se tait, il en a l'habitude.
Il a déjà trop faire depuis mille ans peut être.
Les civilisations s'entrechoquent et sécrètent
le venin de la mort la haine du prochain.
Et les grands marchands d'armes qui se frottent les mains.
Je ne suis rien! mais je continuerai à dénoncer ces drames...
Je n'y peux rien! et déjà je me meurs alors je m'enflamme...
Les forts ont gagné et les gens fatigués,
se taisent! Trop de force, d'acharnement
à tuer, piller semer trouble et désordre!
Les flèches n'atteignent plus les coeurs,
Tout est fini, il faut taire nos peines!
Le monde est immonde je ne te croirai plus.
Toi qui disait les mots plus forts que les armes
regardes donc ce sang, le Mal qui se pame,
et cette humanité qui là le félicite. Mille morts
ont suffit pour enterrer le monde, la haine
a vaincu et gouverne la terre. Ils peuvent rire
et se frapper le ventre, tu sais ce qu'ils ont fait