A trop vouloir faire le bien..

...On s'en ramasse plein la gueule.
Expérience, à nouveau, faite ce matin.
Tentative de détruire une rumeur infondée visant des amis, je m'escrime, depuis hier, de remonter à la source, et de réparer les dégâts occasionnés par cette rumeur.
Première constatation, l'amplification. Ce petit truc qui fait que d'une pièce de monnaie perdue, cela devient un coffre-fort entier, et pas toujours dans le bon sens.
Amplification. Moi-même, j'ai tendance à amplifier bien des choses, pour faire mon intéressante, pour me montrer supérieure, ou simplement sans le faire exprès.
Peut-être est-ce moi, finalement, qui suis dans le tort. Peut-être est-ce moi qui amplifie une simple remarque. Je n'en sais trop rien.
Deuxième constatation, la confiance. Une simple discussion, une simple remarque, si banale, a été - à nouveau - amplifiée, et transmise à la personne concernée. Vous connaissez la suite logique. L'autre vient, nous dit "Y paraît que tu veux me gueuler dessus, mais jte préviens, jvais pas me laisser faire !", et nous, on tombe des nues. Je tombe des nues, à me demander de quoi il parle.
Premier réflexe, l'auto-défense. Mauvais réflexe, à réfréner. Et puis, expliquer, que ce qu'on lui a dit est faux, que oui, l'on veut lui parler, juste pour voir un peu ce qu'il s'est passé, mettre les choses - cette si petite chose - au point, entre amis.
Non, vraiment, une petite chose de rien du tout, et voilà la montagne. Cela peut sembler si inutile, finalement.
Mais la réaction est tout autre. Se sentir blessé, trahi, à nouveau, pour une banalité.
Cela commence dans les petites choses, certains résistent, sont déçus, se relèvent.
Mais si cela avait été quelque chose de plus grand ? Qui s'en serait relevé ?
Bêtise et stupidité humaine, nous ne sommes rien, nous ne valons pas mieux les uns que les autres. Mais la leçon du jour est celle-ci : Ne pas faire confiance impunément, et arrêter de vouloir résoudre les problèmes des autres.
Je le saurai, la prochaine fois, même si j'oublierai bien vite.

NB: Je sombre dans le nombrilisme profond, navrée, mais finalement, ceci est mon blog, et j'y mets ce que je veux. Il est à mon image, imparfait.