Comment ça, non ? Ah oui, il passe déjà tous les jours. Selon les calculs des journalistes de Radio-France, il occuperait à lui-seul entre 40 et 50 % du temps de parole politique dans les médias. On comprend mieux, dès lors, pourquoi il a souhaité que la parole du chef de l'état ne soit pas décompté pour la majorité !!!!
Oui, mais là, ce sera encore plus ! Chouette ! On n'en avait pas déjà assez ! Ah si, un peu quand même !
Ce soir donc, 90 minutes Face à la crise. Il en a de la chance, parce qu'au delà de son émission, les Français seront toujours face à la crise. Et puis, il a promis de tenir le cap des réformes. Les réformes libérales amenant à moins d'état, c'est à dire exactement le chemin inverse de nos partenaires américains ou britanniques vu que c'est le manque de contrôle, de régulation et d'état qui a provoqué la crise. Pas grave, on accélère. Sarko adore accélérer, ça doit être pathologique.
Il mettra l'accent sur tout ce qu'il y a en faveur des défavorisés et sur l'obligation d'aider les banques et les entreprises car, sinon, ce seront les petits qui vont trinquer. Quoi qu'il arrive, les petits trinquent toujours !
Enfin, bref, une heure et demi (et plus, si affinités) de communication présidentielle. Alors, je ne sais pas vous, mais moi, je vais zapper et faire autre chose. De toute façon, si quelque chose d'important se disait (on peut rêver...), tous les médias s'en feront l'écho dès demain matin, donc je ne raterai rien, si ce n'est les minaudages exaspérant de quatre journalistes tout heureux d'être face au Number One.
Dominik
L'avis autorisé : Sarko face à la crise
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