Chacun sait que la police de Lausanne possède une dizaine de chiens. Parmi eux des bergers allemands spécialisés dans la détection d’explosifs ou de stupéfiants, et un chien de Saint-Hubler, pardon, un chien de Saint-Hubert, un as de la recherche de personnes disparues grâce à ses 200 millions de cellules olfactives.
Ce que l’on sait moins, c’est que depuis quelques années la police de Lausanne compte des nounours dans ses rangs ! L’un d’eux vient de s’illustrer hier dans le cadre d’un fait-divers relaté aujourd’hui dans 24 heures : une maman dont l’enfant ne voulait plus marcher a eu la bonne idée de le mettre dans sa valise à roulettes à moitié fermée. Rien de tel pour susciter la suspicion des passants et justifier un contrôle d’identité. Une fois celui-ci effectué, la maman, qui était bien la maman du petit, a pu repartir et le garçonnet fatigué a reçu un magnifique nounours de la police !
La présence de nounours dans les voitures de police fait suite à une pétition de M. Carl Kyril Gossweiler et connaît déjà un précédent dans la police fribourgeoise suite à une idée de l’Association Le P.A.S. (Préparation, Accompagnement, Soutien pour l’enfant), de la Fondation « Ouvre tes mains » et du Dr Jean-Marc Perron, psychiatre. Le but : réduire les souffrances et les pleurs d’un enfant soumis à un accident, un drame ou une catastrophe, mais aussi permettre aux services d’urgence de rentrer plus facilement en communication avec un petit ou une petite.
Renseignements pris, les nounours de la police lausannoise ne sont que rarement appelés à intervenir. Tant mieux cela signifie qu’il n’y a pas trop de petits impliqués dans des drames à Lausanne. Pourvu que cela dure !