Il s'engageait alors « à faire prendre en charge par l'Etat tout ou partie des investissements nécessaires pour maintenir le site en activité ». Répétant qu'il mettrait tout en œuvre pour sauver Gandrange, son premier échec a été de ne pas avoir su convaincre Lakshmi Mittal de revenir sur sa décision et d'écouter les contre-propositions des organisations syndicales, et ce malgré les profits faramineux de MittalArcelor.
Les promesses de compensation faites aux salariés n'ont pas été tenues, notamment l'installation de centrales électriques par Poweo.
L'Etat doit faire preuve de fermeté à l'égard de Mittal en demandant le remboursement des aides publiques versées au groupe jusqu'à maintenant. Cette mesure permettrait au moins de dégager des moyens pour trouver des solutions à chacun, notamment en finançant un centre de formation à la hauteur des besoins.
De plus, le plan de relance de l'économie prévoit un investissement public important dans le ferroviaire. La demande en acier va être ainsi dopée. Il serait incompréhensible que les entreprises sidérurgiques de la vallée de la Fensh (par exemple Chorus qui va investir de façon importante) n'en bénéficient pas."
Ségolène Royal, Aurélie Filippetti, députée de Moselle et Michel Liebgott, député de Moselle