Accident de monoï

Cette semaine fut celle des drames (on va dire que la semaine va du mercredi au mercredi). Après l'introduction de suppôts de Satan au chocolat et avant que je vous raconte mes péripéties soldiesques, voici la terrifiante histoire du monoï.

Lundi soir, piscine puis retour à la maison. Pendant que mes poireaux et patates mijotent, je vais me doucher parce que la douche à la piscine est sommaire. Je frotte, je mousse, mmmm, je suis toute propre. Après la douche, je me tartine, me passe de l'huile Nuxe et là, en fouillant dans mes crèmes, je trouve une bouteille de monoï. Ah mais le monoï, c'est bon pour les cheveux, je devrais en mettre pour les protéger de l'agression du chlore. Je m'en verse une lichette dans la main et j'étale. C'est gras mais si c'est comme l'huile Nuxe, après, ça passe.
Fin de soirée, il est l'heure de finir la toilette. Devant mon miroir, je trouve mes cheveux bizarres, on dirait qu'ils sont mouillés alors que non. Ah non, horreur, en fait, ils sont gras et plus que ça encore. Je les rince un peu et vais me coucher, on verra demain.
Le lendemain, levée option tête dans le cul, je me regarde dans la glace. Ok, on dirait toujours que j'ai les cheveux mouillés alors que non, enfer et damnation. Ok, je n'ai pas super de temps devant moi mais un lavage de tête en speed s'impose. Non parce que j'ai des obsessions et le cheveu propre et brillant est une condition sine qua non pour sortir de chez moi. Genre l'autre jour, je voulais aller chez le coiffeur, donc, et juste avant, j'envisageais de me laver les cheveux car ils étaient douteux, idée que MAP a rejeté d'un : « tu vas pas te laver la tête alors qu'on va le faire au salon de coiffure ! Tu veux pas t'épiler avant d'aller chez l'esthéticienne non plus ? ». MAP, des fois, c'est mon Gemini Cricket à moi.
C'est dans des cas d'urgence comme ça que je suis ravie d'avoir une baignoire. C'est beaucoup plus pratique qu'un évier ou un lavabo pour un lavage en speed. Bon résultat, me voici à avoir fait deux shampoings en moins de 12h. Or je déteste les shampoings trop réguliers, j'ai peur que ça fragilise le cheveu. A la réflexion, cette idée est supra conne. En fait, il me semble que si je lave mes cheveux quotidiennement, ça fragilise les cheveux. Or je me lave le corps tous les jours et ça fragilise pas la peau… Comme quoi… Puis je change les shampoings pour plus de plaisir, faudra d'ailleurs que je vous parle de mon shampoing anglais à l'occase.
Moralité : le monoï, c'est bien pour la peau et les cheveux. Mais on le met AVANT le shampoing, pas après… Mais sinon, c'est top.
Le chemin est encore long pour faire de moi une pétassista au point sur tous les produits beauté qui peuplent ma salle de bain.

Et sinon, sans vouloir insister :

Parce que pour une fois qu'une opé n'a pas lieu à Paris, s'il n'y a que du blogueur parisien, je vais bouder.