Le dopage fait des ravages. Biaisant le côté sportif du vélo, il est aussi facteur de maladies et de morts humaines. Les décès dûs à cette tricherie ne se comptent plus. Et le cyclisme est le premier sport touché. Enjeux économique, performances sportives ou simple volonté personnelle : la pratique dopante est liée à de nombreux facteurs. Comment tenir trois semaines, enchainer les étapes de 200km à plus de 50km/heures, sans avoir recours à des produits dopants ?
Circulation de seringues
C'est la question que se posent les organisateurs du Tour de France. Eux qui ne sont pas exempts de tout reproche dans la circulation de seringues. Entretenant le mythe Tour de France, la lutte antidopage se cherche toujours des leaders. Et quand ils sont trouvés, comme le docteur Jean-Pierre de Mondenard, ces personnes sont démises de leurs fonctions au sein de la grande boucle.
Sur cette question du dopage lié au Tour de France, je vous renvoie au dernier chapitre du livre : La face cachée de L'Equipe de David Garcia. Outre l'enquête sur les "liens familiaux" qu'entretient la famille Amaury, propriétaire du journal, avec ASO (Amaury Sport Organisation), organisateur de la course, le chapitre met en lumière quelques affaires de dopage. De l'affaire Festina en passant par les victoires suspectes de Laurent Jalabert, le livre rend grâce à Damien Tessiot, grand spécialiste du dopage.
Enjeux marketings et financiers
Le dopage aura du mal à disparaitre du sport. Les enjeux financiers et marketing prennent le pas sur le côté sportif. Les performances individuelles rapportent gros et les seringues deviennent les meilleurs amis des sportifs. Alors messieurs les responsables, prenez vos responsabilités et organisez de véritables opérations coups de poings. Une grande lessive s'impose que ça soit en cyclisme, en athlétisme ou en sport collectif.