(Agence Science-Presse) – Des chercheurs américains et chinois sont probablement devenus les premiers à examiner, au moyen de l’imagerie par résonance magnétique, le cerveau des hommes qui battent leur épouse.
Les premiers « cobayes » de cette expérience qui aura sûrement des suites étaient 10 Chinois « recommandés » par la police ou les services sociaux. L’expérience révèle un cerveau qui réagit plus « violemment » aux stimulis émotifs. Même à de simples mots chargés d’une signification émotive comme « tuer », la partie de leur cerveau chargée des émotions réagissait plus vivement —par rapport à 13 hommes du même âge servant de base de comparaison— tandis que la partie du cerveau chargée de l’apprentissage restait tout aussi neutre que celle des autres hommes.
Les batteurs de femmes auraient donc « un déficit de ressources régulatrices préfrontales » résument ces chercheurs dans leur jargon (source: Molecular Psychiatry, juillet)