Une histoire complète pour le Tisseur dans le Spider-Man #109 de ce mois ainsi que le début de la nouvelle mini-série des Thunderbolts.Pour la première fois, Panini s'aligne sur le rythme américain et publie trois épisodes de Amazing Spider-Man. Nous avons droit, du coup, à un arc complet écrit par Dan Slott et dessiné par Marcos Martin.Notre brave Peter se voit offrir un job de paparazzi par le nouveau patron du DB. Voilà qui est délicat car non seulement ce type de journalisme n'est pas vraiment la tasse de thé de Parker mais, en plus, cela le met dans une position difficile vis-à-vis de son meilleur ami, Harry Osborn, lequel ne porte pas ce genre de photographes dans son coeur. Mais...il y a tout de même un gros paquet de fric à la clé et, ô étonnement, Peter "j'ai-des-responsabilités-et-je-fais-passer-l'intérêt-de-tous-avant-le-mien" Parker craque et se met à traquer les vedettes ! Evidemment, pas d'histoire sans vilain et c'est - encore - une nouvelle figure que nous pourrons découvrir ici : Paper Doll. Elle se révèle d'ailleurs un peu plate, au moins au sens propre. ;o)Bon, première constatation, y'a pas à dire, un récit complet de 66 planches, c'est tout de même bien agréable. L'histoire n'est sans doute pas la plus palpitante que l'on ait jamais lue, mais elle reste suffisamment attrayante pour faire un bon divertissement.C'est également l'occasion de revoir Mary Jane (écartée de la vie du Monte-en-l'air après One More Day). Le scénariste s'amuse d'ailleurs avec nos nerfs en entretenant volontairement le trouble sur le fait qu'elle puisse se rappeler son ancienne vie avec Peter. Elle emploie d'ailleurs plusieurs fois l'expression "dans une autre vie". Une réplique de MJ faisant référence aux Enfers s'est perdue lors de la traduction mais d'autres allusions sont présentes. Ainsi, lors de sa première apparition, MJ est en fait en train de lire...Faust de Goethe (dans lequel il est évidemment question d'un certain Méphistophélès). Bref, sans vraiment se mouiller, les responsables éditoriaux de la Maison des Idées nous montrent que tout est encore possible à l'avenir. Peut-être aussi une façon d'arrondir les angles avec les fans les plus outrés par cette cavalière manière de "contourner" la continuité.Et puis la question reste posée, qu'a donc bien pu chuchoter MJ à l'oreille de Mephisto lors de leur fameux pacte ? Lui aurait-elle demandé de pouvoir se souvenir de son mariage avec Peter ? Mystère...On termine avec les Thunderbolts. Le run de Ellis et Deodato s'étant achevé le mois dernier, c'est une nouvelle saga qui débute ici avec, aux commandes, Christos Gage (scénario) et Ben Oliver (dessins). L'équipe de criminels "repentis" doit faire face à des surhumains qui doivent leurs capacités au brillant - et dérangé - Arnim Zola. Ce dernier possédant des bases un peu partout dans le monde, le groupe commandé par Osborn va être obligé d'intervenir à l'étranger. L'épisode est centré sur les expatriés du groupe, une bonne occasion de s'intéresser au méconnu Radioactive Man ainsi qu'à Swordsman, toujours obsédé par sa soeur décédée.L'ensemble reste sympathique mais il sera difficile aux auteurs de faire oublier des prédécesseurs qui ont fait un excellent travail avec ces personnages. Le graphisme, bien qu'honnête, est lui aussi en dessous des superbes planches "deodatèsques". Un numéro plutôt bon qui a en plus le mérite de se mettre au nouveau rythme de parution de la mythique série de Spidey.ps : ajout de la scène #62 dans le Bêtisier Marvel.