Si "Stadpark" reprend un peu la filière d'Interpol à sa première époque, la noirceur y est remplacée par une science des grands espaces, qu'on visite au gré des longues plages atmosphériques. Plus sombre, plus rythmé, "Old Painter" est un chef-d'oeuvre, avec ses breaks au piano de toute beauté, le chant céleste de Craig Holland et cette batterie, qui insuffle son rythme saccadé au morceau. Enfin, très new wave dans sa cavalcade de batterie et basse, "Islands of Fortune" revisite l'obscurité au gré de fulgurances électriques et au chant, qui se fait exhalé.
En trois titres, j'ai déjà envie de me plonger entièrement dans la discographie du groupe, qui, outre "Great Surround" à paraître bientôt, comporte apparemment un EP ("Pretty in Pixels") et un autre LP (l'image du billet). Une bien belle découverte en tout cas !
Le MySpace de The Fatales