Malgré certains épisodes un peu moins bien, Chuck s révèle une série extrêmement sympathiqu,. drôle, sexy, bourrée d’action et de geek attitude. Season finale oblige on met les petits plats dans les grands, Devon aka Captain trop top projette de demander la main d’Ellie et le Buy more est cambriolé… par la CIA elle même soupçonnant Fulcrum d’avoir découvert le secret de l’Intersect coincé dans la tête de Chuck.
On continue le gag des couvertures d’agents à l’aide de petits boulots. Après Sarah au Wienerlicious et Casey au Buy more. On a droit à la très sexy pitta girl qui est en réalité une vilaine espionne. J’adore ce genre de délire et son combat super chorégraphié avec Sarah rappelle les premiers épisodes avec les jeunes arrivants au resto juste pour avoir la sexy girl servant au comptoir.
Big Mike met sur le grill ses différents employés pour savoir qui lui a volé son espadon, les marchandises du magasin, il s’en fout, pour cela il est assuré mais pas pour son énorme poisson acheté sur E-Bay. Ben oui, vous ne pensiez quand même pas qu’il l’avait péché lui même ? Un détail qui fait pouffer Chuck de rire. Comme la CIA est dans le coup du vol mais pas du poisson, pour cela il faut aller chercher du côté de Lester et Jeff qui n’ont jamais une bonne idée leur traversant le cerveau et encore moins quand ils sont bourrés. D’ailleurs il semblerait que le poisson soit le bon endroit pour y cacher des trucs car l’espionne y a planqué son enregistrement et Morgan y a mis la bague d’Ellie. Un vrai quiproquo car Morgan croit que la bague est pour Sarah et il la montre d’ailleurs à Ellie qui ne soupçonne rien, toute naîve qu’elle est. Toujours au rayon des délires on a Awesome qui fait ses abdos au plafond, là où Chuck, censé être un super espion, ne serait même pas capable d’en faire un seul sur la terre ferme.
Et comme je le disais lors du précédent épisode, Casey tient à Chuck car il autorise Sarah à enfreindre le protocole pour aller rechercher Chuck embarqué par un autre agent de la CIA pour être placé en lieu sûr et disparaître pour toujours. Evidemment la série doit continuer donc il n’est pas question de voir les aventures de Chuck, Sarah et Casey s’arrêter aussi vite. La série développe par petites touches une mythologie comme on dit dans le jargon gràce à l’histoire de Fulcrum et de sa recherche de l’Intersect. Le tout sans lourdeur ni en abordant le sujet à tous les épisodes.
Bilan : Chuck est résolument une série fun, amusante, pas prise de tête et sans doute l’une des plus imaginatives des networks américains à l’heure actuelle. Elle a réussi à tirer son épingle du jeu malgré la grève des scénaristes et est sans conteste la révélation de la saison dernière en ce qui me concerne. On croise les doigts pour que cela se poursuive dans une saison 2 survitaminée et que la série ne perdra rien de son style burlesque. Go Chuck, Go !