Enfoirés de banquiers ! Non vous n’êtes pas tombés sur un blog révolutionnaire, du moins je ne brandis pas le drapeau ou la pancarte. Enfoirés de banquiers ! Là ils m’ont énervé. Fin décembre quand j’ai reçu de ma banque, la Société Générale pour la citer, mon relevé mensuel, j’ai été très surpris de me retrouver possesseur d’un Livret A chez eux. Sans avoir rien demandé je me retrouvais avec 300 euros sur un livret que je n’avais pas ouvert, d’ailleurs je n’en avais pas le droit puisque j’en possède bien un mais dans une autre banque. J’appelle mon agence et je narre mon cas à un type compréhensif mais qui ne semblait pas capable de m’expliquer ce tour de passe- passe, je dis passe-passe car les 300 euros ne m’étaient pas offerts par la banque (ah !ah !ah !) ils provenaient de mon compte courant, qui là courait bien trop vite à mon goût. Le type me garantit qu’il va régler le problème immédiatement. Fin janvier rebelote, à réception de mes relevés de compte, je me retrouvais cette fois, avec un Livret A sur lequel les 300 euros avaient disparus mais crédité d’un montant correspondant aux intérêts, et d’un nouveau compte encore (oui, encore un autre !) nommé Compte sur Livret avec mes 300 euros baladeurs ! J’aurais pu téléphoner encore et voir se multiplier les comptes à mon nom avec une somme de 300 euros filant de l’un sur l’autre sans que jamais je ne puisse les rapatrier sur mon compte courant, alors je me suis déplacé à l’agence, mais je n’ai pas eu à gueuler, ils avaient l’habitude je suppose. Profitant certainement de la possibilité offerte aux banques de gérer des Livret A comme la Poste, ils tentent leur chance auprès de leurs clients en leur fourguant d’office un Livret A ? A peine avais-je exposé mon cas qu’on me rédigeait des documents pour assécher mes deux comptes « imposés » et les transférer vers mon compte courant. Maintenant le plus drôle, car il y a toujours quelque chose d’amusant dans toutes les situations, c’est qu’ils m’ont fait signer un document les autorisant à fermer ces deux comptes, alors qu’ils n’avaient pas besoin de ma signature pour les ouvrir ! Enfoirés de banquiers !