Dans la mesure où les primes des assurances complémentaires santés son indexées sur le plafond de la Sécurité sociale , lui-même indexé sur l’évolution des salaires, les organismes d’assurances bénéficient chaque année d’une majoration mécanique des cotisations qui devrait leur permettre,, sauf charges nouvelles, de ne pas majorer les taux.
Or, au 1er janvier 2009, une charge nouvelle de l’ordre du milliard d’euros résultant d’un prélèvement supplémentaire de 3,4% sur les encaissements des assureurs santé, destiné au financement de la CMU , a été répercutée sur les primes, au grand dam du ministre du Budget, Eric Woerth, par une majorité d’assureurs.
L’argument avancé par Erik Woerth est une économie de 600 000 euros par an, réalisée par les assureurs du fait de l’augmentation du nombre d’assurés sociaux en affectation longue durée, ADL, pris en charge de ce fait à 100 % par l’assurance maladie et pour lesquelles les assureurs santé complémentaires n’ont plus rien à payer.