C’est une idée qui a beaucoup fait débat sur quelques forums que je fréquente. Pour certains, l’idée même d’acheter un cheval a crédit est une hérésie : si on a pas de quoi économiser pour payer le prix d’un cheval, on s’abstient ou alors on a pas les yeux plus gros que le ventre. Pour d’autres, c’est le moyen de financer un cheval “à potentiel”. Pour d’autres encore, c’est simplement une façon de faire le relais entre leurs économies et le cheval de leur rêve : financer un coup de foudre et un coup de cœur. Mais aussi une façon d’acheter un cheval sans vider totalement son épargne !
Autant le dire tout de suite, acheter un cheval à crédit ne me choque pas, puisque c’est ce que j’ai fait, me retrouvant dans une situation mixée entre le second et le troisième cas. Mais si l’aventure peut-être belle, il faut tout de même prendre certaines précautions.
La première est, à mon avis, de ne pas se tourner vers les organismes de crédits qui ont la main un peu légère parfois. Si votre banquier vous refuse le prêt, c’est qu’il a ses raisons, qui sont certes, agaçantes, mais probablement réalistes. Je ne dois mon salut qu’à mon “petit” emprunt et au fait que la directrice de ma banque est également cavalière, mais je suis passée moi-même à un cheveu du refus, oups.
Envisager ensuite les mensualités qui doivent s’ajouter à la pension, aux frais de parage/ferrure, à l’assurance du cheval s’il en a une, etc. On monte assez vite dans les sommes, le calcul doit donc être fait correctement à l’avance pour ne pas se retrouver vraiment dans le rouge en cas de problème. Si on prend un crédit pour compléter une épargne, honnêtement, je pense qu’assurer le cheval est une solution intéressante : ça fait une dépense en plus, mais ça évite parfois bien des problèmes en cas de problèmes sérieux (et donc, de soins sérieux avec le prix associé.)
C’est donc une donnée à prendre en plus en considération dans les dépenses parfois impromptues que nous réservent nos amis équins. Mais avec un prêt bien pensé, avec des mensualités qui sont correctes en fonction des situations, la solution n’est pas suicidaire.
Je ne suis pas en train de dire “faites-le absolument”, bien au contraire, mais plutôt :”si vous le faites, faites le bien”.
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