J'avais proposé ce billet sur mon premier blog "Un peu de tout et de rien" car avant d'ouvrir Gersicotti Gersicotta, je consacrais déjà quelques billets au Gers là-bas. Aujourd'hui je fais du recyclage car ce billet rédigé le 16 Décembre 2007, jour où j'ai découvert le Gers dans un univers glacé, me semble être idéal pour ma catégorie "Humeurs météorologiques et quatre saisons".
Depuis tout ce temps où les gens s’affairent à dire qu’il n’y a décidément plus de saisons et qui se plaignent sans cesse de trop de pluie, trop de soleil, de pas assez de neige, de trop chaud, trop froid…Serions-nous les éternels insatisfaits du temps qu’il fait ? Et pourtant, le piquant de l’hiver se laisse voir et se sentir depuis quelques jours, sur les cimes, sur les arbres, sur l’eau, sur l’herbe, les enlaçant tendrement mais solidement, leur laissant un léger habit habit blanc de rosée glacée. C’est au petit matin, lorsque le soleil commence à se regarder dans les perles d’eau gelées, que ce paysage hivernal est éblouissant.
Même l'araignée a abandonné sa toile emprisonnée de flocon de gel, étonnamment plus épaisse et surprenante.
Les branchages restent figés, impassibles dans le froid matinal.
Les herbes s'essaient à danser en vain, emprisonnées dans leurs cocons de glace.
Le ciel s'admire sur le tapis glacé de la mare et les restes de l'automne s'imbibent du froid...
Et le chien pensif, sous un rayon du soleil naissant, regarde arriver l'hiver.