Pour ma génération, Monsieur K, c'est Nikita Kroutchev, Grand Chef du monde communiste des années 60.
Et puis, il y a eu ce merveilleux K, en or certi de diamants, oeuvre d'un grand orfèvre, enjeu de la finale du championnat du monde d'échecs qui, au début des années 90, opposait le champion en titre Anatoly Karpov au très médiatique Gary Kasparov.
Aujourd'hui, Monsieur K, c'est Bernard Kouchner. Un livre sort sur lui: le monde selon K.
Que dit ce livre? oh! scandale. Oh! l'horreur. Kouchner aurait gagné de l'argent. En France, il est honteux de gagner de l'argent. Enfin... quand c'est les autres, parce que en ce qui concerne chacun de nous, c'est normal. Et même, on mériterait d'en gagner plus. Mais les autres... Oh! le vilain.
Je suis certain que l'auteur, le journaliste Pierre Péan, puisqu'il se permet de dénoncer les autres, aura la délicatesse de reverser les droits aux Africains qui meurent de faim. Ah! mais j'oubliais... lui, c'est pas pareil. Lui, il le mérite.