Son onde de choc a provoqué la mort de plus d’une dizaine personnes et détruit une grande partie du patrimoine sylvicole, endommagé une partie du réseau électrique et de distribution d’eau et fortement perturbé les communications ainsi que les transports.
Avant même qu’un premier bilan du désastre ne soit établi, et alors que les personnels de Météo France alertaient l’opinion sur l’effet désastreux du démembrement des services publics en ce qui concerne la prévision et la prévention de la tempête, Nicolas Sarkozy était déjà sur place pour tenir meeting.
N’hésitant pas à instrumentaliser à son profit, la bonne coordination des équipes, le dévouement et le courage des agents, l’engagement plein et entier des collectivités territoriales malgré la démission de l’Etat dans de nombreux domaines concernés par la tempête, il déclarait : « tout sera remis en ordre en moins d’une petite semaine ».
Dimanche soir 40 000 foyers restaient sans électricité, 50 000 autres n’y avaient accès que par des groupes électrogènes qui d’ores et déjà ne sont plus en mesure d’assurer le minimum au regard des baisses constatées de température. Plusieurs milliers de familles restaient privées d’eau et les collectivités territoriales se trouvent dans de nombreux cas livrées à elles-mêmes face au manque flagrant de moyens tant du point humain que matériel.
Plus d’une semaine après la tempête, les choses ne sont non seulement pas rentrées dans l’ordre, mais tendent en plusieurs points de la région à devenir dramatiques laissant présager un désastre sanitaire pour des milliers de nos concitoyens.
Les agents du service public qui ont continué a assurer leur mission dans la région le 29 janvier un brassard noir au bras, signifiant par là même leur mobilisation lors de la grève interprofessionnelle sont venus nous rappeler, s’il en fallait, le rôle des services publics et de la puissance publique dans de tels cas.
Le Parti socialiste tient à s’indigner de l’attitude du Président de la République dans la gestion de la crise et de ses conséquences. Une fois de plus, le Président de la promesse non tenue et de la mise en scène, qui se décharge de ses responsabilités a été au rendez-vous de l’actualité et du 20h tout en feignant de ne pas voir les dysfonctionnements prévisibles de sa politique.
Aménagement du territoire délaissé par l’asphyxie organisée des collectivités territoriales et destruction des services publics par la suppression des postes et des moyens sont pour le Parti socialiste à l’origine de la situation désastreuse que vivent des dizaines de nos concitoyens, après le passage de la tempête Klauss.
Le gouvernement et le président de la République en sont les premiers responsables.
de Razzy Hammadi
Secrétaire National aux services publics
Premiers secrétaires fédéraux signataires :
Renaud LAGRAVE (Landes)
Ludovic FREYGEFOND (Gironde)
Benoit SECRESTAT (Dordogne)
Lucette LOUSTEAU (Lot et Garonne)
Eric ANDRIEU (Aude)
Mickaël AURORA (Gers)
(photo Le
Point)