La semaine dernière s’est tenue la 6ème Conférence Annuelle Directeurs Communication Interne 2009. Au programme une série d’interventions par différents responsables de grands groupes (De Danone à JC Decaux, de Allianz à L’Oréal en passant par Areva) suivis de courts débats plus ou moins animés.
Parmi les sujets traités relativement variés, deux thématiques sont revenues de manière récurrente : la mesure de la performance en communication interne d’un côté et l’importance grandissante de la communication managériale dans les missions du communicant interne en 2009 de l'autre.
Si la mesure de la performance est un sujet passionnant (le passage à l’information interactive bouleverse notamment la donne en permettant de mieux suivre en temps réel l’impact et en introduisant la notion de participation comme critère objectif), la communication managériale l’est au moins tout autant.
A ce propos, Benedikt Benati, responsable de la communication interne du groupe Danone a donné un éclairage particulièrement intéressant sur ce qu’était pour lui sa principale mission.
Selon lui, son principal défi n’est pas d’informer ni même d’aider à la démultiplication mais de faire évoluer plus globalement le comportement des managers, de les inciter à passer d’une posture de « patrons » à une posture de « leaders » (qui inclut mais ne se réduit pas à la capacité de démultiplier les messages stratégiques du groupe).
Ce témoignage ouvre un champ qui me paraît particulièrement prometteur pour la communication interne : celui d’un coaching interne global des managers.
Reste à savoir comment la réussite de cette nouvelle mission pourra être mesurée (on y revient). C’est au final peut-être les résultats de l’entreprise qui serviront demain de révélateur de la réussite (ou de l’échec) de la communication interne.