Le compte à rebours a commencé.
D'ici à 2050, les îles Tuvalu disparaîtront sous les flots.
Telle est la funeste prévision des experts.
A chaque grande marée, l'île se fragilise un peu plus et les dégâts se multiplient. Les plages et la végétation se font rares. Pluies torrentielles, courants violents et cyclones détériorent le récif de corail. Sous le goudron, la barrière poreuse ne protège plus le sol des remontées aquatiques.
Ces infiltrations encouragent les habitants à abandonner leurs cultures. Inondé cinq mois par an, l'atoll se dépeuple et l'exil apparaît inéluctable. Un millier d'habitants sont déjà partis se réfugier en Nouvelle-Zélande, aux Fidji ou en Polynésie française. L'exode se poursuit.
Mais, malgré la menace, certains Tuvaliens refusent de quitter la terre de leurs ancêtres et tentent de préserver leur culture. Face aux transformations quotidiennes, un seul mot d'ordre : s'adapter. Mais la mobilisation d'une économie de subsistance ne suffit pas à endiguer l'inévitable, et les nombreux appels au secours du gouvernement tuvalien restent sans réponse.
L'enfer approche et condamne ces îlots paradisiaques.
Je vous invite par ailleurs à découvrir l'association "Alofa Tuvalu" qui développe sur place des actions concrètes pour lutter contre les effets du réchauffement climatique.
Diffusion le 22 août à 20h40 sur France 5.