« Ndary Lo, un art des passages » est le titre d'un article d'Eliane Burnet (in Ethiopiques 79, 2007) qui exprime très justement, à mon sens, l'art ou tout au moins d'importantes facettes de l'oeuvre de Ndary Lo.
J'avais découvert ses sculptures lors d'une exposition au Musée Dapper en 2002.
J'aime ses corps en mouvement, ses corps déformés, distordus, l'usage du fer parfois mêlé à maints matériaux qui leur donnent chair et sens.
Cette année, du 10 février au 31 mai, Ndary Lo présentera à la Fondation Blachère, un hommage à Rosa Parks, cette femme noire qui, un jour de décembre 1955, refusa de céder sa place à un passager blanc dans un bus de Montgomery en Alabama.
L'on retrouvera aussi Ndary Lo, au printemps, lors de la prochaine exposition du Musée d'Afrique Centrale de Tervuren , Persona, une « confrontation » d'oeuvres contemporaines et de masques du musée.
Pour en savoir plus : Oeuvres et textes sur son site.
Photo 1 : © Charles Jousselin.
Photo 2 : © Fondation Blachère.
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