PATRIMOINE REVUE DE PRESSE
On y parle notamment de...:
- de l'Elysée qui voudrait céder quelques châteaux au ministère de la Culture...
- du plan de relance pour la culture et le patrimoine...
- des querelles qui opposent archéologues et "détectoristes" en Alsace...
- d'un mystère qui persiste autour du crâne de Chantilly...
- de Beaubourg à Paris que certains voudraient voir mieux protégé...
et d'autres faits à découvrir ci-dessous...
... et qui concernent les départements de l'Ain, du haut-Rhin, de l'Oise, du Loir-et-Cher et deParis
Patrimoine de l'Etat
L'Elysée réduirait son train de vie Challenges.fr 2 février 2009
Les équipes de la présidence plancheraient sur une réduction des effectifs et le basculement de résidences sous la tutelle du ministère de la Culture. (...) Nicolas Sarkozy souhaiterait également, dès le premier semestre, se séparer de plusieurs résidences présidentielles. Le Château de Rambouillet et le Domaine de Marly-le-Roy seraient notamment en ligne de mire. Elles ne quitteraient pas le giron de l’Etat puisqu’elles basculeraient sous la tutelle du Ministère de la Culture, qui en assurerait la gestion, l’entretien et une plus large ouverture au grand public. Quelques questions se posent également sur le domaine de Souzy-la-Briche, dans l’Essonne.
Depuis son arrivée au pouvoir, Nicolas Sarkozy a fait grimper le train de vie de l’Elysée. Les dépenses étaient estimées en hausse de 8,4% en 2007, et le budget 2009 prévoit une progression de 11,5%. Mais à l’heure des restrictions générales, même l’Elysée doit montrer des signes de modération. Qu’importe si les coûts ne sont pas réduits, tout au plus transférés à d’autres administrations...
Plan de relance pour le patrimoine et la culture
Patrimoine: 252 chantiers bénéficieront du plan de relance AFP 2 févrirer 2009
252 chantiers dont une cinquantaine concernent les cathédrales, bénéficieront des 100 millions d'euros dévolus au patrimoine dans le plan de relance du gouvernement, a annoncé mardi la ministre de la Culture Christine Albanel.Les 100 millions de rallonge annoncés le 13 janvier par le président de la République, qui portent à 400 millions d'euros le budget annuel total du patrimoine, seront partagés entre les monuments historiques, les équipements culturels en région et les grands projets nationaux, a indiqué Mme Albanel au cours d'un point de presse...
Ain
Avant Belley, les fouilles de Saint-Jean-le-Vieux Le Progrès 1er février 2009
Lorsque le 13 octobre dernier, les ouvriers du chantier de la Semcoda, route des Ecassaz à Belley, sont tombés sur les vestiges des thermes romains de la cité, personne ne se doutait que les travaux prendraient du retard. ’est la loi qui en a décidé ainsi, celle du 17 janvier 2001 sur l’archéologie préventive. Et c’est l’Inrap, créé en 2002, qui est chargé de vérifier, avant chaque travail d’aménagement d’importance, sur prescription de l’État, si le terrain recèle des traces d’occupation humaine. Cela s’appelle le diagnostic archéologique. Il permet de détecter, caractériser et dater d’éventuels vestiges en sondant une partie de la surface du projet. Si aucune fouille n’est ensuite réalisée, le diagnostic constituera la seule source d’informations sur les vestiges archéologiques du site. De mars à juillet 2008, une parcelle de 5,5 ha a ainsi fait l’objet d’une campagne de sondages sur le territoire de Saint-Jean-le-Vieux. Les découvertes n’avaient rien à voir avec le site de Belley. Elles ont concerné les périodes du néolithique moyen (4 800 à 3 500 ans avant notre ère) et récent (3 500 à 2 500 ans avant notre ère) et gallo-romaine. Selon les archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), trois enclos fossoyés (néolithique moyen) ont été mis au jour. « Ils s’apparentent à des monuments funéraires mais ne sont associés à aucune tombe, ce qui impose la prudence. » Le bâtiment à absides (néolithique final) est un vaste bâtiment de 33 m de long et 10 m de large. Quant à la période gallo-romaine, « la perception des occupations est encore imparfaite » indique-t-on à l’Inrap. Il reste donc « bien des zones à éclaircir »...
Haut-Rhin
Saint-Louis Fouilles Prospecteur amateur : hors la loi ? L'Alsace, 1er février 2009
Gégé le plombier gaulois et les archéologues trouveront-ils un terrain d’entente? Photo Nadine Muller D’un côté, il y a les détectoristes amateurs ou prospecteurs. De l’autre, les archéologues amateurs et professionnels. La partie s’annonce difficile. Gérard Steyer, dit « Gégé le plombier gaulois », est remonté. « Ça fait plus de quatre ans que je suis prospecteur amateur. » Mais là, il craque Gégé : lui et les détecteurs en général sont affublés des termes comme délinquants ou pilleurs par les archéologues. Pourquoi ? Ces termes sont-ils justifiés ?
Environ 45 000 détectoristes Le nombre exact de prospecteurs amateurs, nul ne le connaît. Selon Grégory Compagnon, le président de l’association Happah (Halte au pillage du patrimoine archéologique et historique), ils seraient environ 45 000 en France « et tous dans l’illégalité ! », précise-t-il.Un détecteur de métaux s’acquiert facilement, sans avoir besoin d’une autorisation. Donc aucune traçabilité. Et il y a ceux qui respectent les consignes, à savoir qu’il est interdit d’utiliser cet appareil à des fins scientifiques lorsque l’on est amateur. Plus clairement, le prospecteur ne doit pas se munir de son appareil en se disant : « Allez, aujourd’hui, je vais chercher un trésor. » « Mais ils vont dire : nous faisons des recherches au hasard ! », s’insurge Grégory Compagnon, archéologue amateur fermement opposé à l’utilisation des détecteurs et donc aux pratiques des détectoristes amateurs...
Oise
Chantilly Le crâne du château garde son mystère Le Parisien 1er février 2009
Un an après sa découverte, le crâne humain retrouvé lors des travaux du château de Chantilly garde tout son mystère. Il montre les traces d’une mort violente, confirmée par les recherches scientifiques menées par les gendarmes, mais l’absence d’une datation exacte ne permet pas encore de connaître l’identité de la victime, ni les circonstances du décès. Le crâne a été remis ces derniers jours à Nicole Garnier, la conservatrice du musée Condé. La balle est désormais dans le camp des historiens...
Loir-et-Cher
Blois Une vie sur les toits des demeures historiques La Nouvelle République 2 février 2009
A 81 ans, Robert Herpin s'enflamme toujours quand il évoque son métier de couvreur-zingueur. Salarié chez Delestre, il a réparé nombre de toits illustres.
Paris
Beaubourg doit être mieux protégé 20 Minutes 2 février 2009
C'est le troisième monument le plus visité de France, et pourtant il n'est ni classé au Monuments historiques ni même protégé par le plan local d'urbanisme de Paris (PLU). Dans un courrier adressé vendredi à la ministre de la Culture, Christine Albanel (UMP), dont 20 Minutes a obtenu une copie, la Mairie de Paris souligne que le Centre national Georges-Pompidou, figurant « parmi les oeuvres majeures de l'architecture du XXe siècle », semble avoir été oublié.
« Par son audace constructive, et son respect de la trame urbaine (...) il paraît pleinement satisfaire aux critères de sélection des bâtiments à protéger par le PLU », précise le courrier signé par l'adjoint à la Culture, Christophe Girard (PS)...
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