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L'hospitalisation fermée sans consentement existe déjà ?
Publié le 20 août 2007 par Le Petit Docteur"On ne peut pas considérer que l'on va traiter un délinquant sexuel qui viole un mineur comme un patient normal qui va chez le médecin de quartier pour demander à être soigné pour une angine" :
Phrase extraite du discours du président de la République cet après midi au sortir de la table ronde sur les mesures de sûreté contre les criminels dangereux.
Les déclarations du Président dans ce dramatique contexte m'a fait me rappeler de modestes connaissances en psychiatrie....connaissances de médecin de quartier.
Le hasard de la consultation pouvant m'amener à être confronté à toute sorte d'individus. Certaines notions sont importantes à connaître.
D'abord: cette idée d'hôpital fermé pour délinquants sexuels.
Pourquoi attendre la construction de cet hôpital en 2009 ?
L'hospitalisation fermée sans consentement pour troubles mentaux existe déjà.
Elle s'applique dans tous les centres hospitaliers psychiatriques régionaux.
Les mesures d'urgences sont prévues par la loi : c'est l'hospitalisation d'office (sans consentement) destinées aux personnes dont les troubles mentaux compromettent l'ordre public ou la sûreté des personnes.
La Pédophilie fait partie des troubles mentaux décrits dans la classification des pathologies psychiatriques (DSM IV) et si sa dangerosité est avérée alors pourquoi ne pas l'avoir placer là bas ?
Que dire aussi du médecin de la prison de la prison de Caen qui a prescrit du Viagra ?
Je découvre dans cet interview d'un praticien hospitalier de la prison de la Santé que le secret médical ne se mélange pas au secret judiciaire et pénal.
Le médecin de prison est comme un médecin traitant qui ne connaît pas forcement le motif de détention de ces patients. Tout n'est donc pas si simple.
Enfin. Quid des soins pendant la peine de prison.
Pourquoi attendre la fin de la peine.
L'exemple du suivi instauré au Canada qui existe depuis des années.
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Les enjeux du traitement chimique des pédophiles
LE MONDE | 18.08.07
©
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"Un effet d'annonce pour masquer le fait que la prison n'est pas en mesure d'assurer des soins"
LEMONDE.FR | 20.08.07
©
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 08 mai à 03:52
Il existe un site web sur l'hospitalisation sans consentement
http://www.hospitalisationsansconsentement.org