la maison est de bois et plusieurs rondinss condamnée;ci projeté,
se voient de la fenêtre, et le temps fait son oeuvre
les chemins de traverse m'ont
pour encore et encore vivre un seul été!
les couleurs du musc et du jasmin fleuri,
inondent mes pupilles, et les fleurs jolies
épousent la pénombre de ces lieux endormis!
depuis combien d'années cette maison est morte,
on serait des milliers à penser de la sorte
mais le vent de l'oubli lentement fait son oeuvre
et mille souvenirs alimentent ma peur.
elle est morte ici, des années de souffrance,
nous sommes le déni de la desespérance!
si tu franchis la porte voyageur ultime
tu verras le néant et plonge dans l'abyme.
le feu a dévoré d'innombrables instants
je revois le futur, je devine maman
et sa cuisine forte qui odorait nos vies;
hélas son image ma mémoire défaille
je cherche un indice ,ici un brin de paille
la ruine de nos vies d'enfants, imaginaire
et de mille poemes, guillaume appollinaire!
par delà le chemin ce sont les herbes folles
qui en bloquent l'accès! sur le pas de la porte
il n'ya plus de porte mais bon, qu'importe,
le temps s'est arrêté et poursuit sa besoogne
si la maison est vide elle est vide de nous,
nous étions cinq ou six une si belle famille
et les enfants qui jouent , un monde qui vacille
ce sont tes souvenirs qui là réapparaissent,
je ne veux plus jouer, un moment de paresse.
la maison a subi l'usure des années
nos mémoires vécues de nombre souvenirs,
je me suis allongé, la paillasse était chaude
tièdie par les sons du fleuve alentours
qui coulait vrombissant comme unique détour;
o que la vie est belle au vu de ces années
on la crorait de pierres, et de noui