Surveiller la santé de son cheval mais jusqu’ou?

Peu d’expérience en tant que propriétaire, mais les petites histoires (horribles) des autres m’ont fait craindre pour la santé des miens. Untel a attrapé telle infection non détectée à tant, qu’il l’aura envoyé en convalescence et ce pour un an environ, tel autre tellement infesté de vermines que quand il a fallu opéré pour une colique les vétos ont failli défaillir à la vue de l’état des intestins……

C’est comme les accidents, plus on fréquente les écuries, plus on entend et emmagasine les expériences catastrophes des autres. Du coup on surveille son cheval de la pointe de oreilles, au bout de la queue en passant par les tendons, la couleur des gencives éventuellement révélatrice d’une anémie comme l’œil d’ailleurs….

Mais ça ne suffit pas, on passe à l’étape suivante qui est celle de faire inspecter son cheval par les responsables des écuries dans lesquelles on passe, demandant régulièrement et innocemment: » Il va bien mon cheval en ce moment, tu lui trouve pas une petite baisse de forme »?

La réponse aura beau être celle escomptée à savoir que: non le cheval va bien, tout est normal, l’idée qu’il y a peut-être, éventuellement, un soucis majeur à coté duquel on est en train de passer s’installe dans un petit coin de la tête, grappillant du terrain jusqu’à ne plus laisser place pour d’autres pensées.

Etape  3: le recours aux analyses de sang. Pour ma part deux en 6 mois. La première a révélé un cheval qui avait  besoin d’être vermifugé en urgence et une anémie et la seconde rien, nada, niente…… Quoi que la première partie de la seconde  série d’analyses faite en labo humain a laisser croire à un abcès du foie (dixit la vétérinaire),  me propulsant dans les affres de l’angoisse la plus totale. Les analyses complémentaires envoyées à un labo équin n’ont rien révélé du tout. Même pas besoin de vermifuge, le cheval était sain de ce coté là aussi.

Donc mine de rien je suis tombée dans l’engrenage du « je suis trop à l’écoute de mon cheval ». Un jour de baisse de forme et je flippe, une semaine et je passe aux choses sérieuse à grand renfort d’aiguilles. Mais, aujourd’hui je reçois une petite facture pas piquée des hannetons du vétérinaire et je me dis que, pour ce que le cheval en avait besoin, j’aurais mieux fait de m’abstenir. A force ce pauvre animal va croire que pour me faire plaisir il faut qu’il soit malade et me déclencher un truc psychosomatique.

C’est dit j’arrête les analyses, sauf en cas d’extrême nécessité……

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