GIBSON (journalist) : You’ve always said there’s no do-overs as President. If you had one ?
BUSH : I don’t know… The biggest regret of all the presidency has to have been the intelligence failure in Iraq. A lot of people put their reputations on the line and said the weapons of mass destruction is a reason to remove Saddam Hussein. It wasn’t just people in my administration ; a lot of members in Congress, prior to my arrival in Washington D.C.,
during the debate on Iraq, a lot of leaders of nations around the world were all looking at the same intelligence. And, you know, that’s not a do-over, but I wish the intelligence had
been different, I guess.
GIBSON : If the intelligence had been right, would there have been an Iraq war ?
BUSH : Yes, because Saddam Hussein was unwilling to let the inspectors go in to determine whether or not the U.N. resolutions
were being upheld. In other words, if he had had
weapons of mass destruction, would there have been a war ?
Absolutely.
GIBSON : No, if you had known he didn’t…
BUSH : Oh, I see what you’re saying. You know, that’s an interesting question. That is a do-over that I can’t do. It’s hard for
me to speculate.
Il reste cependant encore un effort à fournir : admettre que les défaillances du renseignement étaient dues à la formidable machinerie d’intoxication qu’alimentaient les néoconservateurs et leurs affidés, notamment le mafieux corrompu Dick Cheney et l’intégriste maniaque Donald Rumsfeld. Et maintenant ? Les néoconservateurs les plus fanatisés n’en persistent pas moins à se vouloir plus royalistes que le roi. Tels des petits Faurisson en goguette, ils font assaut de révisionnisme historique pour ne pas dire de négationnisme pour refuser d’admettre leur responsabilité dans les rouages de la Propagandastaffel. Si aucune arme de destruction massive n’a été découverte en Irak, la réponse la plus logique voudrait qu’il n’y en eût point ! Mais cette solution est bien trop simple pour les théoriciens du complot : « on nous cache tout, la vérité est ailleurs », comme de bien entendu ! Si l’on n’a pas trouvé d’armes de destruction massive, c’est qu’elles ont été évacuées… en Syrie, pendant les premiers jours de la guerre, et dorment désormais quelque part sous la plaine de la Bekaa ! Et ces jusqu’au-boutistes de la propagande de citer un ancien général irakien qui, à l’instar de David Vincent dans les Envahisseurs, « les a vues ! »…
On n’en a pas fini d’apprendre à quel point ces idéologues bellicistes ont trompé Washington. Car à chaque fois qu’une question exige une réflexion sérieuse ou un effort mental un tant soit peu prolongé, les gens sont enclins à se tourner vers les racoleuses explications de charlatans qui ont tellement flatté notre paresse intellectuelle que l’homme pensant sera bientôt une espèce en voie de disparition…