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Il y a peut-être 10 ans, un bon ami m'avais prêté le livre Le Passager de Patrick Sénécal. Je l’avais dévoré d’une traite. La chute du roman m’avait frappé comme une bonne taloche sur la margoulette. Il m’en fallait pas plus pour courir me procurer 5150 rues des ormes duquel j’ai savouré le personnage de Beaulieu et depuis ,pour ce genre, j'avais jeté mon dévolu sur les King, Koontz, Simmons et cie
L’automne dernier je me suis laissé séduire par cette brique à la couverture noire qui ne m’a pas donné le VIDE à l’esprit. Pour moi, c’est le summum d’un Sénécal, la puissance du personnage de Maxime Lavoie, un genre de P-K Péladeau qui devient un J.Snyder de VIDE Académie et de Ferland duquel on fait la connaissance en pleine séance de sodomie dans une partouze assez chaude merci. Et que dire de la scène en Gaspésie où une famille de foutus dépravés se révèlent à nous comme l’abomination des abominations. (Aux chastes et puérils vertus, renoncez à ce chapitre). Et le tout dans une fin à vous couper le souffle. Du Sénécal du vrai!
Enfin, je l’ai rencontré au SLM en novembre dernier et que quoique ce fut une rencontre trop brève et légèrement tiède (Normal..Une heure de séance pour tous ces fans.), j’ai été honoré qu’il signe ma première dédicace à vie. Je lui ai alors demandé si il y avait une suite pour son personnage Lavoie et, désolé pour ceux qui le souhaitait ardemment, mais la réponse fut négative. Donc pour l’heure j’attends la réservation de la bibliothèque, j’ai décidé de combler ma déception dans la lecture de Aliss. On m’a laissé dire que je n’ai encore rien vu ! Alors Vivement Sénécal !