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Autodafées. Elisabeth Hamidane

Par Ratures @RAtUReS

Autodafées…

Les fées n’ont plus d’effets personnels… Fragments acérés d’un corps-galère…

« Rêve croqué dans la cerise sucrée, dans les bois barbus du Spleen foncé, seule sur le noyau désolé du fleuve des noyés … »

Les fées n’ont aucun effet sur mes pattes de poulets

Comme une bruine de mai réglissant sur les cirés

Sur les amourheureux endormis des bois transis

Sur les marais effacés comme l’émoi de mai

Les fées ont peu d’affect jadis leur baguette

A glissé, ma seule Marilyn

A goûté aux barbituriques après sa dernière fessée

Son sommeil exemplaire n’avait rien de magique

Les fées ont défoncé Norma Jean

Les fées ont froncé le spleen foncé

Du fourreau de l’Angeline

Les fées effacent les traces de leurs méfaits

Comme des greluches de calendrier

Lascif elles pèlent leur peau d’orange à vif

Avec les pattes du poulet dépressif

Comme une greluche de bénitier

Les fées jalouses de fil en aiguille

Veulent empêcher tous mes effets

Fragiles comme le violon d’Ingres

« Rendez-moi Angeline avant que la nuit ne rende ses Affrites  »

Ciel ! la nuit envoie ses uppercuts -une myriade de satellites-

Le ciel m’empêche de me révolter

Le ciel aime bien les contes de fées révoltées

Le ciel aime bien rôtir les petits poulets

Au tournebroche des fées

Un Walpurgis édulcoré m’emporterait loin par delà l’exponentielle apparence

Les chutes de reins du violon d’Ingres s’animeraient

Les fées garderaient les yeux fermés

Les fées garderaient un tiers-nœil sur la partition d’Orphée

L’eau douce coulerait à flot sur la joue tendre des bois ronronflants

Tantôt la merveille s’éveille en feu sans merveilleux torrent

Les pommes d’amour abandonnées sur les arbres de la forêt

Les gueules d’amour fracassées comme les os brisés des orfraies

Les flonflons révèlent le manège des fées ces ogresses de l’enfance

Les fées m’ont toujours fait un drôle d’effet

Elles prennent leurs gommes comme on prend son pied

Et s’acharnent

Sur les amourheureux effacés

Les amoureux du Rhin de mai

Qui s’effondre sur les chutes de reins

Des powaimes du vilain Wilhelm…

Des fées aussi effrayantes qu’effrontées, que j’aurais affrontées si…

Mes paupières de lys, aussi agitées que l’eau brûlée de la forêt ne songeaient pas à s’éclipser nord nord-est,

Ce dernier effet m’effraie,et pourtant, faut-il brûler ces serpentes aux cheveux verts

Ces souvenirs cousus à l’envers, dans les ronces du Spleen perdu de mon Eden Under-Arrest,

Qui ne s’effacent plus…

Ces tue-powaimes du vilain Wilhelm,

Je les ai cueillis sur un affreux poémier balafré d’insipides cantilènes

Sans effets personnels sans amour-haine

Alors

Les fées feraient mieux de s’effacer

Les fées feraient mieux d’effacer mes strass de poulet les traces de mes phrasques sur les traces du poémier saigné aux doigts de fées de mes honteux appétits

D’en découdre avec les fileuses d’heureuse destinée…

Ces Harpies m’ont abandonnée sur le pilori rocheux cher aux proscrits

Du fleuve de Schnaps…

Vernissage féerique sans barba papa avec barbituriques

Noir croquis au fusain…

«Demi portion de sexe à flibustiers,

Nous te confisquons tes écailles d’amour sans vice

Vice Versatile te métaphormose en lovatile de xule, pépée d’ ivoire au violon encanaillé, bombyx aux seins désaccordés »

Et la Lorelei fut…

Qui je fus je fuis…endormie sur mon caillou en toc…

Une Laura Lee sucrée comme Chérie-lyn, mirage endormi dans le rétro de son Bus Stop

Dans l’eau des rêves, mes soupirs de sucre sont les vilains secrets d’un violon encanaillé

Les fées ont lacé ma guêpière sur le boulevard éphémère,

estampillé d’autres auréoles sur l’airain de ma chevelure que défait la nuit

Monstrueuse au pied nu comme une arabesque qui remue quand on défait son lacet, la nuit

Qui je fus je fuis…

-Mes chutes de reins ont perdu leurs écailles de massepain

Ma voix nue ment comme les tronçons d’un serpent ému

Ces vilaines filles, ces très-faulses Saintes , ces garces désaxées, ont tracé la déroute d’un Ange heureux sur mes jarretelles de plâtre

Les Fées, la main froide, se sont évadées, les hurle-vents cernés de strass,

En météores ataraxiques, sillonnant les réglisses, sans laisser de traces,

Frôlant mes yeux-bouches cousus par les uppercuts de ces vilaines

Brutes, qui serrent sensiblement l’écorce lisse des longues-vues fantasmatiques

-dernière entourloupe de passe-passe-

Mes marâtres infernales ont emporté la clef du massepain

En emportant la chaloupe du marin

Trois petits tours de Rhin et puis plus rien

( à Guillaume A…et ses divins powaimes…)

E.H.


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LES COMMENTAIRES (2)

Par politiquement incorrecte
posté le 12 juillet à 16:55
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c' est ma prof de français

Par Thibaut V
posté le 29 mars à 23:07
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Tout d'abord, Bonjours madame Hamidane ! J'écris ce petit mot en espèrent que vous pourrez le lire et que vous vous souviendrez de moi ! J'ai fait quelques petites recherches pour vous retrouvez et je me suis souvenu de Ratures ! ...Tous le petit groupe (c'est a dire Kevin, Maxime et Vincent ainsi que moi) aimerions vraiment vous revoir pour discuté du temps passé ! En attendant je vous souhaite une très bonne soirée ! (ne faites pas attention au fautes d'orthographes...) Thibaut V.

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