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Huiles essentielles, ces mystérieux métabolites secondaires !

Publié le 16 janvier 2009 par Pranarom

En biologie végétale, les composés produits par les plantes sont subdivisés en deux groupes de molécules. Les métabolites primaires et les métabolites secondaires.
Les molécules du premier groupe (sucre, lipides, protéines, acides aminés) se trouvent dans toutes les cellules végétales, elles sont primaires par leur nécessité à la vie de la plante.

Par contre, les molécules du deuxième groupe n’ont qu’une répartition limitée dans la plante et ne font pas partie des matériaux de base de la cellule. Ces composés ne se trouvent normalement que dans des tissus ou organes particuliers à des stades précis du développement. Ils sont secondaires parce qu’ils ne semblent pas être essentiels à la croissance végétale mais leur action est déterminante pour l’adaptation de la plante au milieu naturel (agents protecteurs contre les stress physiques, défense contre les agressions extérieures, pigmentation de la plante pour capter l’énergie solaire ou à l’opposé protéger l’organisme contre les effets nocifs induits par les radiations solaire…)

Il existe trois classes principales de métabolites secondaires :

  • Les alcaloïdes comme la morphine, la caféine, la nicotine, la cocaïne, l’atropine
  • Les terpènes, c’est la plus grande catégorie de métabolites secondaires avec plus de 22 000 molécules. Elle contient les hormones végétales, les pigments, les stérols, les hétérosides et une grande partie d’huiles essentielles.
  • Les substances phénoliques ‘Composés aromatiques’ comme les flavonoïdes, les tanins, la lignine, les coumarines.

Les huiles essentielles et les essences sont donc des métabolites secondaires appartenant principalement à la classe des terpènes mais aussi à la classe des composés aromatiques. Actuellement, on connaît environ 3000 huiles essentielles dont environ 350 sont commercialement importantes et destinées principalement à l’industrie pharmaceutique, à l’aromathérapie, à la cosmétique et à la parfumerie.

Les fonctions biologiques des huiles essentielles sont multiples. Ecologique pour la plante et son environnement, contre les herbivores mais également pollinisateurs en attirant les insectes non néfastes et insecticides pour refouler le danger. Et thérapeutique pour la santé et le bien-être des humains et d’animaux.

L’aromathérapie, est l’art de soigner par les huiles essentielles. Elles sont surtout appréciées pour leurs propriétés antibactériennes, antifongiques, antivirales et antiparasitaires, pour leurs propriétés anti-inflammatoires contre les affections musculaires et tendineuses et pour leurs propriétés sédatives ou toniques contre les troubles liés au dysfonctionnement du système nerveux.

Leur utilisation dans le domaine cosmétique est très vaste, le domaine agro-alimentaire s’intéresse de plus en plus aux huiles essentielles pour la conservation des aliments et la médecine vétérinaire ‘tire profit’ des huiles essentielles pour aider les animaux qui sont souvent soumis à des conditions d’élevage qui les rend de plus en plus susceptibles aux infections.

Alors, ces huiles essentielles ne sont elles pas mystérieuses ?

Abdesselam


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