La crise fait grossir

Publié le 05 janvier 2009 par Kilorama

Elle est bien loin aujourd’hui l’image du riche banquier bedonnant arborant sont ventre grassouillet comme signe de haute distinction sociale. L’obésité de nos jours est une maladie du pauvre. Elle toucherait avant tout les classes défavorisées de la société.

Un article de Techno-Science.net fait ainsi état d’une étude qui démontre que les adolescents californiens issus des milieux défavorisés ont presque trois fois plus de chances de devenir obèses que les adolescents issus des milieux plus aisés. Tendance plus ou moins généralisée à l’ensemble des pays occidentalisés.

C’est certainement ce qui pousse Terra Economica à titrer aujourd’hui La Crise fait grossir. Car l‘obésité n’est pas qu’une question de sur-bouffe, mais aussi de mal-bouffe. Et en temps de crise et de hausse des prix, la nourriture est l’un des premiers budgets dans lequel les gens coupent. Comme l’explique Laurette Dubé, une spécialiste du comportement des consommateurs au site d’information Cyberpresse, les gens vont avoir tendance à se tourner vers les produits les moins chers, souvent moins riches en nutriments et plus gras.

Est-il donc impossible aujourd’hui de manger sain et abordable ? On pourrait pourtant contourner cette idée reçue avec un minimum d’informations. Et il existe sur la toile une multitude de conseils et d’astuces pour manger équilibré et pas chers. Alors à quand des cours de nutrition à l’école ?