Les armes anti-kilos

Publié le 25 janvier 2009 par Kilorama

La grosse actualité du moment, c’est l’apparition sur le marché d’un nouveau médicament contre l’obésité. L’occasion de faire un petit tour d’horizon des traitements pharmaceutiques pour lutter contre les kilos en trop.

Le nouveau venu répondant au doux nom d’ ALLI, permettrait de perdre pas moins de 50% de poids en plus qu’avec un régime seul. Il vient s’ajouter à l’orlistat (Xenical ®) empêchant l’absorption des graisses, et à la sibutramine (Sibutral ®) agissant sur la sensation de faim au niveau du cerveau. Une bonne nouvelle chez les patients pour lesquels les modifications des habitudes alimentaires et du style de vie se sont avérées inefficaces.

Cependant, lorsqu’on se penche sur l’épopée des médicaments anti-obésité, on s’aperçoit que ces derniers ont une durée de vie souvent très incertaine. De nombreuses molécules ont ainsi étaient retirées du marché après leur mise en vente pour cause de balance bénéfice/risques en défaveur du traitement.

Car si ces médicaments ont du mal à prouver leur efficacité, ils présentent en revanche un certain nombre d’effets indésirables. Dernière victime en date : l’Acomplia de Sanofi Aventis, accusé d’accentuer la survenue d’états dépressifs et de pensées suicidaires, et finalement retiré du marché en octobre 2008.

Mais les scientifiques ne sont pas en reste. PYY(3-36), Ghréline, C 75, hormone GIP, UCP-3 … ces noms barbares ne vous disent rien? Ils sont pourtant à la base de tous les espoirs des scientifiques toujours à l’affut de LA molécule miracle pour venir à bout de l’obésité.

La recherche du futur s’oriente aussi vers la piste de la génétique, de nouveaux gènes ayant été mis sur la sellette dans la survenue de l’obésité.

Quoi qu’il en soit, un traitement médical ne saurait remplacer la prise en charge psychologique de patients dont la nourriture constitue le dernier refuge à un mal-être profond. Mais aussi une révision totale de l’hygiène de vie et des habitudes alimentaires.