La tempête qui s'est abattue sur le sud-ouest de la France vient nous rappeler durement la différence existant entre le "probable" et le "prévisible". Les
catastrophes naturelles sont tout à fait probables quant à leur survenance mais jamais tout à fait prévisibles quant à leurs effets et à leur ampleur.
C'est pour cela que, malgré les efforts réels accomplis ces dernières années du point de vue de leur gestion, elles ravivent le débat récurrent sur le "ne pouvait-on pas
faire mieux ?..."
La dynamique des crises que sont les catastrophes naturelles est d'une grande complexité.
Prévoir n'est pas prévenir.
Prévenir n'est pas réagir.
Réagir n'est pas traiter.
Traiter n'est pas... Prévoir.
Les catastrophes naturelles sont complexes aussi du point de vue perceptif et affectif par la cohabitation qu'elles soulignent entre solitude et solidarité.
Les catastrophes naturelles viennent enfin secouer nos habitudes culturelles : elles nous obligent à conjuguer fragilité avec solidité. Autrement dit, elles nous rappellent
brutalement notre humanité.
Natural catastrophes and man-made disasters in 2007: high losses in Europe
http://www.swissre.com/pws/research%20publications/sigma%20ins.%20research/sigma%20archive/sigma%20archive%20%28english%29.html
http://abonnes.lemonde.fr/opinions/chronique/2009/01/28/tempete-klaus-dans-le-sud-ouest-gestion-des-catastrophes-naturelles-le-probable-et-le-previsible_1147494_3232.html