Cela ressemble à une onde radioélectrique passablement agitée.
Ça monte : optimisme, excitation, frisson, euphorie…
Ça descend : anxiété, déni, crainte, désespoir, panique, capitulation, découragement, dépression…
Et lorsque l’on croit que c’est fini (« Adieu, monde cruel… »), cela repart à la hausse : espoir, soulagement, optimisme… Le point de « risque maximal » : Euphorie. Le point des « opportunités financières maximales » : quelque part entre Découragement et Dépression...
Le « cycle émotionnel des marchés financiers » nous rappelle que le monde de la finance est d’abord un univers psychique. Très loin de ce qu’il est convenu d’appeler le monde de « l’économie réelle » : des usines, des machines, des matières premières, des transformations matérielles, des produits, des équipements, des objets, des services…
Le monde de la finance apparaît pour ce qu’il est fondamentalement : un monde de l’émotionnel fondé sur la dynamique de la convoitise. Derrière les complexités des modèles mathématiques et les performances des réseaux informatiques planétaires, comme dans la science- fiction et la littérature de « fantasy », le monde de la finance masque ses pulsions primitives sous les habits de la sophistication technologique. Et nous offre comme valeurs celles d'un casino électronique mondial, frissons et décharges d'adrénaline garantis.
Le « cycle émotionnel des
marchés financiers » ressemble beaucoup au fameux manège des « montagnes russes ». Le principe de base est le même : prendre du plaisir à… se faire peur. Histoire de vérifier qu’on est toujours bien vivant.
http://abonnes.lemonde.fr/opinions/chronique/2009/02/02/crise-financiere-mondiale-le-cycle-emotionnel-de-l-homo-boursicotus_1149537_3232.html
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