Nous sommes de tout coeur avec Robert Desmoulin, Président de la section G, et Jean Parrot, Président de l’Ordre National des Pharmaciens. Pas parce que nous sommes attachés aux institutions poussiéreuses. Non, justement, parce que Jean, Robert, et tous leurs confrères, ont oeuvré depuis des années afin que l’Ordre puisse accomplir toutes ses fonctions dans un soucis d’ouverture, de rénovation, et d’impartialité. Et faire rayonner les valeurs françaises d’humanisme, de déontologie, d’égalité d’accès au soin, contribuant ainsi à conserver notre pharmacie et notre biologie médicale à l’acmé européenne.
L’odre a été perquisitionné les 12 et 13 Novembre 2008 par des fonctionnaires de la Comission Européenne aidés par des fonctionnaires de la DGCCRF. Au motif d’avoir justement fait appliquer les réglementations françaises qu’elle doit faire appliquer. Cherchez l’erreur. Certains membres du CNOP ayant été persécutés jusque dans leur propre laboratoire!
Ceci, sur un plan technique, a été rendu possible par la qualification par la commission de l’ordre dans la catégorie des “associations d’entreprises”. Ce qui montre soit une méconnaissance totale de ce que sont les Ordres en France (permettez-nous d’en douter), soit une franche mauvaise fois afin de trouver un angle d’attaque autorisant à menacer les Ordres dans leur rôle de défense de la santé publique et de la déontologie médicale et pharmaceutique.
L’impartialité et la probité des Ordres étaient-elles devenues trop gênantes?
Quoi qu’il en soit, le CNOP dépose aujourd’hui un recours devant le Tribunal de première instance de la communauté européenne (TPICE) afin d’obtenir l’annulation de l’acte de notification du 12 Novembre ayant déclenché l’inspection, au motif que, justement, l’ordre n’est pas, ni en théorie ni en pratique, une association d’entreprises.
Le SJBM soutient avec conviction le Conseil de l’Ordre des Pharmaciens dans cette période moyen-âgeuse de pressions et d’intimidations exercées contre lui par la Commission Européenne, guidée par les lobby fincanciers.
Ceci dans le contexte de la plainte déposée devant la CJCE cette semaine.
Futurs bâtiments de la CJCE