Va t-IL enfin cesser ses fanfaronnades et ses phrases mi assassines mi cyniques ?
A notre avis, il serait temps, car la colère qui monte n'est plus arrêtable avec des arguments tout droit sortis de "l'agence de com SIG" dirigée par Monsieur Saussez.
Sur de lui et de son talent, ce "grand" publicitaire est censé nous expliquer comment faire comprendre aux français l'action du gouvernement. Justement, il s'est exprimé sur le sujet le 15 janvier dernier devant le Press Club de France
En résumé (très bref) : Ses mots d'ordre sont sobriété, efficacité.
Quelques phrases extraites de la vidéo ci-dessous
En 2009, on s'oriente vers une communication de crise sobre et pédagogique.
On doit mieux vendre le plan de relance, bien qu'il semble, (selon M. Saussez), que les français l'aient majoritairement compris. (Ce que nous confirmons par les résultats de la mobilisation du 29 janvier)
L'homme de com du gouvernement
envoyé par Lesinfos
Mais avec quel argent peut-on justement "vendre" les textes et actions du gouvernement. C'est Challenge qui nous le révèle : ... / ... Ainsi, les crédits de Matignon sont passés de 51 à 73 millions en raison, officiellement, du quadruplement du budget du Service d'information du gouvernement qui centralise la communication des ministères ... / ...
Que d'argent jeté directement par les fenêtres direz-vous ! Et vous aurez raison. Car le travail du SIG est avant tout de trouver les mots pour faire passer toutes sortes de pilules et potions amères.
Ainsi, qui se souvient que la communication sur le RSA a coûté 3 millions d'€ et que «Pouvoir d'achat. Vous êtes impatients ? Nous aussi» de Young et Rubicam. Cinq spots télévisés et des publicités dans la presse et sur les sites web, destinés à «répondre à l'impatience des Français» en matière de coût de la vie a coûté de son côté 4 millions d'€
Si Thierry Saussez brille par sa capacité à convaincre l'Elysée et Matignon de lui confier des sommes que nous qualifieront d'ahurissantes compte tenu du contexte économique et social, il ne semble par avoir de prise sur l'opinion. En effet, selon un sondage CSA pour l'Humanité paru mardi 3 février
Près de deux Français sur trois (62%) pensent que la politique du gouvernement ne permet pas de lutter efficacement contre les effets de la crise.
Par ailleurs, 61% souhaitent que les syndicats appellent à poursuivre la mobilisation. 59% des personnes interrogées ne sont pas satisfaites des réactions du président de la République NicolasSarkozy et du gouvernement après la journée de mobilisation du 29 janvier.
Le chiffre monte à 83% chez les sympathisants de gauche et à 71% chez ceux du MoDem
65% des sympathisants de droite sont au contraire satisfaits de l'attitude du chef de l'Etat face aux manifestations et grèves.
Les sympathisants du MoDem approuvent la mobilisation 73% des Français se réclamant de droite trouvent la politique du gouvernement efficace face à la crise.
A gauche, 84% la trouvent inefficace. Quant à une poursuite de la mobilisation des syndicats, 84% des sympathisants de gauche et 57% des sympathisants du MoDem l'approuvent, contre 77% des sympathisants de droite qui y sont opposés.
Mais Monsieur Saussez nous expliquera certainement que la pédagogie est ... répétitive. Notre Président lui, devra en faire beaucoup plus pour convaincre des français qui n'ont plus aucune confiance dans un pouvoir politique qui après avoir servit les moins nécessiteux s'apprête à leur demander encore plus d'efforts.
Il pourra toujours essayer de nous parler de la loi TEPA que Christine Lagarde nous "vendait" de la façon suivante
Élément phare du programme confiance, croissance, emploi, la loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat, loi TEPA, vise à redonner toute sa place au travail comme valeur et outil d’amélioration du pouvoir d’achat par :
– l’exonération d’impôts et de charges sociales pour les heures supplémentaires ou les heures complémentaires ;
– L'exonération d’impôts sur les rémunérations versées aux jeunes au titre d’activités exercées pendant les années d’études ;
– un crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunts pour l’achat ou la construction de l’habitation principale ;
– l’allègement des droits de succession et de donations ;
– le renforcement du bouclier fiscal afin de maintenir ou faire revenir en France les personnes pouvant investir ;
– la réduction de l’impôt sur la fortune en cas d’investissement dans les PME ou pour des dons à des organismes d’intérêt général ;
– la liaison des indemnités de départ des dirigeants, parachutes dorés, à leurs performances ;
– l’expérimentation du revenu de solidarité active.
Ou du conseil de la création artistique (dont il s'est nommé président) et qui a pour ambition : de faire de la culture "la réponse de la France à la crise économique"
Les sujets ne manquent pas. Ce sont surtout les réponses que nous pressentons difficiles !!!
Crédit montage
Sarkoshow
Crédit dessin
Cannella
Libellés : crise financière, economie, gouvernance, politique