Enfin, on aurait pu les croire assommés par la défaite de 2008 mais les membres du GOP ont décidé de contre attaquer.
John McCain avait choisi de faire confiance au nouveau président et même Sarah Palin lui avait emboîter le pas. Il est clair que cette "lune de miel" est terminée et que, aux vues des
premières décisions de Barack Obama, le GOP réagit enfin et surtout n'est pas dupe des promesses qui consiste à gouverner au delà des clivages. Obama gouverne selon ses promesses de
campagne, celles où il a battu Clinton et où il a fait dans le clin d'oeil à la gauche. Sa volonté de donner plus d'un milliard de dollars à l'ACORN, l'organisme qui l'a aidé à truquer les
résultats dans plusieurs comtés montre bien cet état de fait.
Preuve en est ce petit article , tiré de Yahoo où l'ex candidat républicain s'en prend au dispendieux plan de relance démocrate !!
Le sénateur McCain s'inscrit dans le concert des critiques républicaines vis-à-vis du plan de relance de 819 milliards de dollars du nouveau président, adopté la semaine dernière par la
Chambre des représentants sans aucun vote républicain et qui doit être désormais examiné au Sénat.
M. McCain a indiqué lundi sur CNN qu'il ne voterait pas pour le plan en l'état mais qu'il travaillait avec ses collègues républicains sur un "autre plan" tourné vers davantage de déductions
fiscales et de mesures incitatives pour permettre aux Américains de conserver leurs logements. Il a appelé les démocrates à intégrer ces idées dans un nouveau plan de relance.
"Il est désormais temps de s'asseoir et de négocier réellement, ce que nous n'avons pas (fait) jusqu'à présent", a déclaré M. McCain. "Nous devons avoir comme objectif plus de déductions fiscales
et moins de dépenses. Mais nous pouvons négocier", a-t-il dit.
"La crise a démarré par l'immobilier", a dit McCain, "elle se terminera quand nous stabiliserons l'immobilier, les prix des logements".
La minorité républicaine du Sénat a haussé le ton dimanche, menaçant de faire obstruction au plan en l'absence d'une profonde modification du niveau des réductions d'impôts et des dépenses
publiques.
Le nouveau président qui avait promis de gouverner au delà des clivages partisans, avait appelé les républicains à soutenir son projet. Après son adoption à la Chambre, il a cependant dit
souhaiter "améliorer" son plan, espérant ainsi encourager des républicains à soumettre des amendements dans la version finale du texte.
(La page originale sur La pensée néoconservatrice)