L’étude Interphone a été lancée en 1998 sous l’égide du Centre international sur le cancer, le Circ pour vérifier si l’engouement sans précédent pour le téléphone portable pouvait être dangereux, en mettant en commun les données recueillies dans 13 pays aussi divers que l’Allemagne, l’Australie, Israël, voir le Japon.
Il s’agissait de comparer l’usage du mobile chez des patients atteints de tumeur, par rapport à des témoins, c'est-à-dire des personnes du même mais indemne de maladie, en partant du principe que le téléphone en cas d’usage intensif pourrait être considéré comme un facteur de risques.
L’étude Interphone est terminée, mais les 37 scientifiques ayant contribué à ce travail n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les conclusions, ce qui retarde sa diffusion, qui aura lieu au mieux à l’automne de cette année.