La place de l’esthétique dans le choix du cheval

Alors que certains achètent ou disons choisissent leurs chevaux pour des raisons pratiques en fonction de ce qu’ils veulent en faire, un « westerneur » choisira un quarter ayant un telles origines, un CSOiste choisira un selle français avec tels papiers, je suis quant à moi bêtement bloquée sur l’esthétique du cheval. Et pour être bloquée je le suis, puisque je fais une quasi fixation sur les frisons et les ibériques.

Alors que la choix du lusitanien peut se comprendre en terme de potentiel dressage (en plus ça saute aussi un lusi!), celui du frison est plus obscure sauf à vouloir faire de l’attelage. Oui les frisons peuvent dresser mais ce sera plus dur et plus long qu’avec certains autres. Certes des options telles le coté gentil et proche de l’homme de cette race sont entrés en ligne de compte, de la même façon que la générosité en travail entrera dans celle du choix de l’ibérique.

Mais ce n’est pas ce que j’appellerai un choix raisonnable. D’une parce que ces deux races sont à la mode et donc les prix en conséquence. D’autre part, je ne sauve pas un cheval d’un triste sort, je ne le choisis pas en fonction de ce que je voudrai en faire mais juste en fonction de la forme et de la couleur, un peu comme je choisirai une voiture à ce détail près que pour la voiture, je ne ferai pas l’impasse sur la motorisation, la qualité de freinage et la sécurité (score au crash test).

Quelle est donc cette façon de choisir un cheval tout à fait personnelle et enfantine? Il est boooooo: il sait rien faire? C’est pas grave. A peu de potentiel? C’est pas grave. Manquerait plus qu’on me dise qu’il a un pet au casque et pour peu qu’il soit beau je me demande si je ne serai pas capable de passer outre…. faudrait juste qu’il soit vraiment très beau.

Soit c’est parce que je suis novice dans le domaine équin, je ne fréquence finalement des chevaux que depuis un peu plus d’un an, soit c’est parce que je suis totalement superficielle que je choisis mes chevaux de cette façon. J’aime à croire que la première option est la bonne

Mais mon beau cheval, je me le garde, je suis avare en photos. J’aime juste le regarder notamment monté par quelqu’un d’autre parce que quand je suis dessus je ne vois en somme que les oreilles et les crins dans lesquelles les rênes finissent immanquablement emmêlées.

Oh divinités de l’art équestre, n’y en a-t-il pas une pour m’envoyer un peu de plomb dans la cervelle?

Photo leblogauto