Dimanche matin, le temps était gris, mais il ne pleuvait pas. Décidée à me dégourdir les jambes, je me suis lancée dans une petite marche entre Arrouède et Cabas-Loumassès. J'ai repris une partie du chemin que mon papa et moi avions fait le premier de l'an. Je suis passée par le chemin derrière chez moi. Là, des tas d'oiseaux volaient par-dessus les champs.
Je repensais à la tempête du 24 Janvier en voyant le grand mur de pierres qui pour une fois, n'a pas bougé ! En revanche, sur la fin du chemin caillouteux qui mène de chez moi jusqu'à l'entrée du village, des tas de cyprès sont tombés.
J'ai donc pris une petite route en contre sens du centre du village qui longeait des champs, puis j'ai tournée à droite. De là quelques paysages dans l'atmosphère grisonnante étaient agréables à observer : ces collines verdoyantes surgissant derrière un champ de maïs déjà récolté, cet arbre qui lui, a résisté à la tempête, et mon village à travers les rangées de vignes dénudées par l'hiver.
Je vous parlais des chênes rouvres il y a deux jours, ces fameux chênes qui ont donné son nom à Arrouède. Et bien, j'en ai croisés et pas que. J'aimais me satisfaire de voir la plupart des arbres debout. Savoir que la forêt des Landes a tant souffert m'a fait porter une attention particulière aux bois et arbres solitaires qui m'entouraient.
Un peu plus loin, la girouette en cuivre qui m'avait marquée lors de mon premier passage était penchée. Mais pas décrochée ! La tempête n'aura pas eu la peau de cette pauvre volaille !
Un peu plus loin encore, je me suis réjouie de voir que la vieille ruine que je trouve très belle avait elle aussi résisté à la tempête ! J'adore ces colombages, ces vieilles pierres.
Et puis des arbres, toujours des arbres. Des arbres debout surtout. Et un grand mimosa que j'ai hâte de voir complètement en fleur !
Et d'autres arbres effondrés. Cela m'impressionne toujours de voir un arbre déraciné, allongé, écroulé. Celui-ci avait déjà été pris d'assaut par du lierre… le vent l'a achevé.
J'ai ensuite continué au croisement à gauche vers une vieille grange. Elle a perdu des tuiles certes, mais je la trouve, malgré son usure, vraiment pleine de charme.
Et puis, encore et toujours, des arbres ! Des arbres ! Des arbres debout ! Quel bonheur ! Des arbres immenses, solides, gaillards.
Mes pas m'ont fait croisé une jolie ferme. Puis de vieilles ruines. Ces ruines me laissent toujours une envie de savoir, d'imaginer quel bâtiment il y avait là, qui les habitaient. Encore un moment d'extrapolation comme je les aime !
J'aime beaucoup les collines que l'on voit par là-bas. Leurs arrondis, leur verdures, leurs forêts ! Encore des arbres, des arbres debout !
Arrivée sur la D40, j'ai découvert à 500 m environ de moi, le Lac de l'Astarac ainsi que ses collines boisées environnantes.
Mais je suis partie en sens inverse, vers Cabas-Loumassès. Moins réjouissant j'ai découvert un tas de fumier. Heureusement que les photos ne stockent pas les odeurs !
Et puis il y avait toujours ces collines, ces arbres, ces paysages, ces ruines, derrière moi le lac, au loin, Arrouède et son clocher...
Et puis je suis arrivée à Cabas-Loumassès. En m'approchant de la petite église j'ai croisés vaches et veaux en train de se repaître.
Cela fait trois ans que je vois cette église et je ne m'en étais jamais approchée ! A mon grand tort ! Son clocher, ses trois cloches et sa toiture en ardoise sont absolument sublimes.
Tout autour des prés et des vaches, veaux et taureaux à perte de vue. Mais aussi les collines et quelques rayons de soleil.
Je suis rentrée chez moi, à 500m de là, bien contente de ma petite balade dominicale !