De l'image...

Je sais pas où va mener cette note. J'écris sans plan, un peu comme ça me vient.
Mais ces derniers jours, ça a pas mal tourné autour de ça.
De ce que je suis, parais être ou crois être...
Des gens qui me connaissent à peine (=mes profs) m'ont attribué de manière tout à fait injuste (et sans aucune hésitation selon un témoin) l'adjectif "prétentieux" . En retournant la question dans mon crâne cabossé, je me suis dit que ça devait être dû à mon je-m'en-foutisme affiché et assumé. On doit croire que je me sens au dessus des autres parce que je n'ai pas les mêmes préoccupations/centres d'intérêt. Et que je n'arrive pas à faire semblant de m'y intéresser. Même si j'ai du mal à comprendre que ça donne l'impression que je me sente supérieur. Ce qui n'est pas le cas.
Et ça a continué sur d'autres discussions plus ou moins pénibles sur ce qu'on me croit capable de faire ou pas, sur les conséquences de mon casier judiciaire personnel sur ce qu'on attend ou pas de moi, sur la personne qu'on perçoit derrière mon attitude et mes actes et/ou ce qu'on en dit/pense.
Sur l'image qu'on a de moi en résumé...
Et ça me ramène au blog bizarrement. Parce que j'avais déjà eu l'occasion d'échanger IRL sur l'image qu'il donne de moi. Un partyman un peu connard, père célibataire occasionnel, "homme à femmes" présumé, qui dessine, qui prend quelques photos et qu'en a rien à foutre de rien. Ce qui n'est pas (entièrement) le cas.
J'avais eu dans l'idée de bosser sur cette notion. De ce qu'on est. De ce qu'on croit être. De ce qu'on parait être. Dans le cadre d'un devoir scolaire (un tryptique) que je ne rendrai vraisemblablement jamais. J'avais choisi l'image d'une fille très difficile à saisir. De par le delta entre son physique et les multiples facettes du peu que je connais de sa personnalité.


Le projet n'a pas atterri à la corbeille mais me connaissant, il en prend le chemin.
Bref.
C'est normal de se faire une image de quelqu'un de prime abord (ou pas). J'aime beaucoup d'ailleurs. En fait, j'aime me tromper. Rencontrer une pimbêche et découvrir une déglingos, croiser un bouffon et finalement le trouver cool. Je déteste la bonne phrase du "lui, j'l'ai cerné tout de suite" ou du "les mecs comme lui, j'les connais". J'y crois pas une seconde. Même si j'dois aussi le faire, en y repensant un peu...
Mais quant on rapporte tout ce bordel à soi, quand on arrête un peu de courir et qu'on regarde dans quel état est son teesh (lien sponsorisé), pas mal de questions se posent.
Au delà de l'image qu'on a ou croit avoir et des moyens qu'on se donne pour ça (là, faut se sentir concerné), à quel moment peut-on en perdre le contrôle, si tant est qu'on l'ait eu ne serait-ce qu'une seconde? Pourquoi l'image que les autres ont de nous n'est pas exactement celle que l'on a de soi? Qui se trompe? Doit-on essayer d'y faire quelque chose? etc etc...
En fait, j'me faisais toutes ces observations et me posais quelques une de ces questions dans le train tout à l'heure.
J'me disais que c'était un truc à creuser, argumenter, à étayer d'exemples/anecdotes en tous genre...
Et j'me suis dit que ça ferait un bon sujet de note sur le blog.
Mais qu'au fond et en fait, j'en ai juste rien à foutre.
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