Pour des raisons morales, humanitaires ou par convictions personnelles, ils sont plusieurs au Québec à refuser la viande dans leur assiette. Mais pourquoi être végétarien ? Pourquoi pas pour sauver la planète ?
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Manger plus de légumes c’est bien, mais être végétarien, c’est mieux
Si les végétariens scandaient un slogan, ce serait sans doute celui-là ! Toutefois, cesser de manger de la viande est inconcevable pour plusieurs qui aiment trop le goût du steak pour l’éradiquer complètement de leur alimentation. La suggestion ? Diminuer sa consommation de viande hebdomadaire et expérimenter la cuisine végétarienne le plus souvent possible, c’est déjà poser un geste important pour l’environnement. Et contrairement à la pensée populaire, il est possible d’avoir une alimentation équilibrée sans manger de viande ! Pour en avoir le cœur net, cliquez ici, vous trouvez une foule de renseignements pertinents sur le régime végétarien.
Une division de l’ONU sonne l’alarme !
D’ici 2050, l’organisation mondiale pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) prévoit une augmentation de 50% de la consommation de viande dans les pays industrialisés. C’est justement pour motiver les prises de conscience que l’organisation dépose en 2006 un rapport saisissant d’une quarantaine de pages. Celui-ci dresse le portrait désastreux des conséquences environnementales de l’élevage du bétail qu’elle qualifie d’un « des premiers responsables des problèmes d’environnement mondiaux ». Selon les résultats de cette étude, l’élevage du bétail est responsable de 18 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), qui proviennent principalement de la décomposition du fumier, de la digestion des animaux, et du transport de la nourriture.
Les émissions de GES ne sont pas le seul problème qu’entraîne l’élevage du bétail. Entre autres, la consommation d’eau excessive (8 % de l’eau consommée par l’homme), l’utilisation d’engrais et de pesticides, et les nombreux antibiotiques et hormones donnés aux animaux engendrent une grave désorganisation des écosystèmes.
Ce rapport ouvre de nouvelles perspectives à l’heure où l’on cherche encore les principaux secteurs responsables de l’augmentation des gaz à effet de serre. Il nous dit que, finalement, une partie de la solution se trouve devant nous, dans notre assiette.
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Sources :
CARDINAL, François. « Gaz à effet de serre : le bétail dépasse la voiture », La Presse, Montréal, 7 décembre 2006, http://www.colba.net/~piermon/SciencesEcologieVachesGazSerre.htm
CHARTRAIN, Olivier. « Manger de la viande peut nuire à la planète », Le Web de la Terre, Saint-Denis (France), s.d., http://www.laterre.fr/article.php3?id_article=197
LACROIX, Benoît. « Manger végé pour sauver la planète », Agence science presse, 16 octobre 2007, http://www.sciencepresse.qc.ca/node/18883
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE, « L’élevage aussi est une menace pour l’environnement : des remèdes s’imposent » , FAO-salle de presse, 29 novembre 2006, http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2006/1000448/index.html
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